Annonay, au cœur de l’Ardèche verte

La cité ardéchoise de 18.000 habitants réconcilie la ville et la nature. De la première, elle réunit tous les attributs, les commerces et les services. Elle invite à la découverte de la seconde en montgolfière. Capitale française de l’aérostation, elle possède de nombreux arguments, auxquels les actifs de la Vallée du Rhône ne restent pas insensibles.

Plusieurs personnalités laissent leur empreinte à Annonay. A commencer par les frères Joseph et Etienne Montgolfier ou encore Marc Seguin, responsable du premier pont suspendu, de la chaudière tubulaire et de la première ligne de chemin de fer. Entourée de forêts, la commune fait la part belle aux jardins et aux parcs, un territoire que se partagent les entreprises, les commerces, les marchés et les artisans. Construite sur sept collines au confluent de deux cours d’eau, elle organise, chaque année, la fête annuelle de l’air et de la montgolfière, qui commémore l’envol du premier ballon de papier le 04 juin 1783. Au XIXe siècle, la tannerie et la papeterie sont prospères. Le déclin de la tannerie survient après la Seconde Guerre Mondiale. Depuis une quinzaine d’années, la vieille ville se refait une beauté.

« La localité de tradition industrielle s’anime à 35 mn de Vienne, 40 mn de Saint-Etienne et 50 mn de Valence et de Lyon. Les acquéreurs travaillent à Annonay, où se trouvent des antennes d’Irisbus, Tetra Medical, Céréal ou des papeteries Canson, ou sur Vienne et Lyon, les mouvements professionnels s’effectuant du nord vers le sud », explique Philippe Jean d’Annonay Immobilier. Les coteaux du Rhône sis sur l’axe affiche un rapport qualité/prix intéressant. Pourvu d’un budget de 200-250.000 €, l’acquéreur peut trouver un pavillon de 100-130 m2 sur un terrain de 1000-1500 m2. Les autochtones injectent pour leur part 150-200.000 € dans des maisons anciennes ou 1000 €/m2 contre des appartements de même génération. Des investisseurs originaires des grandes agglomérations jettent, ensuite, leur dévolu sur des immeubles de rapport. Récemment, un Lyonnais débourse 330.000 € en échange de huit lots, T2, T3, T4 et commerces, générateurs d’une rentabilité de 35.000 € annuels, soit 10 % bruts. Si les tarifs de départ se révèlent attractifs, il s’agit de privilégier la qualité pour être compétitif sur le front du locatif. Le secondaire fonctionne encore, mais dans une moindre mesure depuis la perte des étrangers échaudés par la flambée de la pierre ardéchoise. La fermette de 100-150 m2, sur un terrain de 2000 m2 à 1 ha, commercialisée de 200.000 à 400.000 €, fait encore des émules auprès des Hexagonaux. Il s’agit, sans doute, du segment qui a subi la plus forte augmentation au cours de la dernière décennie. Globalement, le marché est stable. Un bien correctement estimé trouve preneurs.

« Il convient de distinguer divers secteurs. La portion Annonay-vallée du Rhône, ultra recherchée par les travailleurs lyonnais, connaît une forte densification. Les maisons construites entre 1950 et aujourd’hui se négocient là de 200.000 à 250.000 € », précisent Sabine Forel et Ludovic Cordier d’Eurosud Immo. L’ouest et le sud de la cité, plus aérés, présentent un parc immobilier mixte, composé au sein de la première couronne de bâtisses plus ou moins récentes de 120.000 à 150.000 €, dans les moyens des locaux, et de vieilles fermes, autant de biens atypiques proposés de 150.000 à 400.000 €. Le parc du Pilat, à 15 mn de l’autoroute en direction de la capitale de Rhône, séduit, ensuite, une clientèle lyonnaise en quête de calme, d’espace, de nature et d’intimité, qu’elle ciblent une villégiature pour les week-ends et les vacances ou une résidence principale. Le site est légèrement plus onéreux que le précédent tout en offrant un ratio cohérent. Depuis le réajustement des prix à la baisse, on peut à nouveau dénicher des unités individuelles à partir de 120.000 €. Les primo-accédants, souvent intéressés par le foncier à bâtir, se positionnent sur la gamme 120-180.000 €, quand les quadras et quinquas du cru poussent jusqu’à 250.000 €, grâce à la vente d’un premier bien. Inversement, les seniors cèdent leur fief en secteur diffus au profit de maisons de ville, d’appartements ou de toits-terrasses, proches de toutes les commodités urbaines. Les copropriétés de standing, fraîchement sorties de terre, confortables, fonctionnelles et bien placées, tournent autour de 2500 €/m2.

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