Antibes, une cité authentique et dynamique

Seconde ville des Alpes-Maritimes avec 75.000 habitants, Antibes représente un pôle économique et culturel majeur de la Côte d’Azur. Idéalement située entre Nice et Cannes et résolument tournée vers la mer, elle propose un marché particulièrement diversifié.

Posée au bord de la Méditerranée à environ 20 km au sud-ouest de Nice, 10 km à l’est de Cannes et 15 km au sud-est de Grasse, Antibes affirme une tradition maritime qui continue de faire sa richesse. Avec ses 23 km de côte, ses plages de sable, ses prestigieuses adresses balnéaires du Cap d’Antibes et de Juan-les-Pins ou encore son port Vauban - le premier port de plaisance d’Europe - la ville compte parmi les destinations touristiques les plus actives et attrayantes de la Riviera. Son développement est également assuré par la proximité du premier technopôle de France, Sophia Antipolis, implanté sur une partie de son territoire (et à qui elle a d’ailleurs donné son nom).

Concernant l’immobilier, le marché offre un très large éventail : « Le mètre carré débute à 2500-3000 € dans une rue bruyante pour atteindre jusqu’à 30.000 € au Cap d’Antibes, secteur d’exception où les prix démarrent à 10.000 €/m2 pour les villas et 8000 €/m2 pour les appartements », expose Didier Terrassa, directeur-gérant de ABC Soleau Immobilier, agence antiboise créée en 2010 et spécialisée entre autres dans le neuf sur l’ensemble des Alpes-Maritimes (secteur couvert pour l’ancien : de Cagnes-sur-Mer au Cannet). « En centre-ville, les tarifs sont tout aussi variables : entre 2500 et 8000 €/m2. Sur un même boulevard, ils peuvent même passer du simple au double, notamment en fonction de la proximité avec la mer. » Sur le segment individuel, hormis le Cap d’Antibes, le ticket d’entrée avoisine 400.000 € pour un bien jumelé de trois chambres en lotissement. « Autrement, on trouve des maisons individuelles affichées entre 1,5 et 3 M € dans quelques quartiers résidentiels. » Quant au neuf, près de dix programmes sont actuellement en cours, « preuve du dynamisme de l’activité ». Les terrains à bâtir, au contraire, sont très rares, donc plutôt chers : « Pour 1500 m2 bien placés, il faut compter minimum 400.000 € ». Selon le professionnel, Antibes est relativement préservée de la baisse des prix, « le marché conservant sa vitalité ».

Installé à Antibes depuis 1991, Claude Bouvet, directeur-gérant de Direct Immobilier (transaction sur Antibes et Biot), confirme la forte disparité des tarifs entre les quartiers de la ville : « Sur le segment collectif, le mètre carré oscille dans l’ancien entre 3300 et 3900 € sur les mi-hauteurs, tandis qu’il fluctue entre 4700 et 8000 € dans des secteurs atypiques comme le Viel Antibes et ceux proches des plages et du cap ». Côté maisons, l’agent constate des prix variant entre 450.000 et 2,5 M €, voire davantage pour les biens exceptionnels. « On les déniche dans plusieurs micro-quartiers privilégiés tels que les Brusquets, Badine et Rastines-Constance. » A titre d’exemple, le portefeuille de l’agence contient une propriété de 300 m2 habitables (cinq chambres) sur environ 2000 m2 de terrain avec piscine chauffée à 1.929.000 €. « La clientèle antiboise se compose de locaux actifs qui se rendent pour la plupart quotidiennement à Sophia Antipolis, d’étrangers en quête d’une résidence secondaire au soleil, d’investisseurs locatifs attirés par une rentabilité intéressante et de retraités. »