Arles, une capitale culturelle

Avec ses 75.893 hectares de superficie, Arles est la plus grande commune de France métropolitaine. Installée entre Nîmes et Marseille, cette ville de plus de 2500 ans distille une douceur de vivre mêlant traditions et modernité. Elle possède une aura culturelle internationale, boostée par la prestigieuse fondation Luma qui ouvrira ses portes en 2018.

La culture ici est un véritable fer de lance et les plus avertis prévoient un renouveau économique impulsé par les projets artistiques de la ville. La milliardaire suisse-allemande Maja Hoffmann a jeté son dévolu sur Arles. Cette passionnée d’art a décidé d’y créer un centre mondial de l’art contemporain. La Fondation Luma (contraction des prénoms de ses deux enfants Lucas et Marina) sera un complexe culturel sous forme d‘un gigantesque édifice de titane aux facettes irrégulières, conçu par l’architecte star Frank Gehry. Ourlée par un campus abritant un parc, des commerces, des résidences d’artistes et des bureaux, cette tour de 56 mètres devrait être achevée en 2018.

« Les répercussions de la fondation Luma se font déjà sentir sur le marché immobilier » livre Eloïse Garnier, une professionnelle anglophone, qui a récemment choisi de prendre la direction de l'Agence du Pays d'Arles, membre du groupe des Agences des Alpilles. « La ville est en ébullition au niveau culturel. Elle attire de plus en plus d’acquéreurs esthètes venus notamment d’Angleterre, se sentant à l’évidence, en confiance avec une professionnelle anglophone, d’autant qu’au-delà de la transaction nous accompagnons l’acquéreur de A à Z » explique cette grande amoureuse d’Arles qui sélectionne pour son agence des biens de charme et de caractère. « Notre clientèle se compose aussi bien d’étrangers en quête d’un pied-à-terre dans le centre historique ou d’un mas en pierre en proche périphérie, que d’investisseurs cherchant un appartement bien situé pour le mettre, une fois meublé, sur le marché de la location saisonnière, ainsi que quelques jeunes actifs locaux friands d’un style de vie en centre-ville. L’offre est multiple et chaque produit dans le centre ancien possède son propre prix en fonction de son emplacement et de ses atouts tels qu’une terrasse ou une vue. » A titre d’exemple, Eloïse Garnier évoque les ventes récentes de deux produits de même superficie, à savoir 65 m2, situés dans le centre ancien. Le premier s’est vendu à 1500 €/m2 et le second 4000 €/m2. Egalement prisées, les maisons de ville d’environ 100 m2, dotées d’une terrasse s’abordent entre 250.000 et 300.000 €. En proche périphérie ouest, les beaux mas se négocient autour de 600.000 € et à l’est, de jolies villas sont présentées autour de 500.000 €.

La majorité des recherches en résidences principales concerne toutefois les actifs locaux, souvent en quête d’une agréable maison familiale. Arles, se trouve sur ce segment concurrencée par les communes limitrophes proposant une taxe foncière plus basse. « La petite maison de lotissement affichée autour de 2100 /m2, idéale pour les foyers dotés d’un budget de 200.000 €, incarne le bien le plus recherché par les familles locales » précise Florian Escoffier, dirigeant de l’agence Logela créée en 2013 sur la commune voisine de Saint-Martin-de-Crau. Le professionnel cite en exemple cette maison T4 de 85 m2, dotée d’un jardin de 370 m2 exposé plein sud. Située au sud d’Arles, elle est affichée à 209.000 €. « Toutefois ces acquéreurs aux budgets contenus, font face à une offre restreinte, d’autant que dans l’attente du PLU 2017, le foncier est quasi inexistant sur le secteur. » Cette clientèle, de plus en plus exigeante, boude les biens à rénover ou souffrant d’une nuisance. Quant aux investisseurs locaux, ils cherchent activement des produits permettant un taux d’investissement supérieur à 7%, à l’image de ce T1 de 31 m2 loué 400€/mois qui vient de se vendre 65.000 €.