Aubenas et sa région

La commune du sud-est de l’Ardèche, sise à 70 km de Valence et à 45 km de Montélimar, s’anime non loin des célèbres gorges, du Mont Gerbier-de-Jonc et des Cévennes, de la médiévale Largentière et de la cité thermale de Vals-les-Bains. Depuis son éperon rocheux, elle domine la vallée.

La capitale d’Ardèche du sud abrite 11.330 habitants, heureux de bénéficier d’un climat méditerranéen et d’un ensoleillement généreux, tandis que l’aire urbaine héberge 57.800 personnes. Elle tire ses revenus du commerce, du tourisme et de l’industrie agroalimentaire. Une médiathèque, deux stades, deux gymnases, un centre multisports et une base nautique, sans oublier des écoles jusqu’au lycée… Autant d’équipements qui facilitent le quotidien des autochtones.

« Aubenas est le pôle urbain d’un secteur homogène qui dépasse les simples frontières de la localité. Le département en recèle d’autres, tels qu’Annonay et Le Teil. A la différence qu’Aubenas s’épanouit dans le sud Ardèche, une enclave tranquille, tempérée et relativement sûre. Les panoramas varient à l’envi, des vallons aux plateaux, des montagnes aux rivières », remarque Gilbert Uribes de L’Immobilière. Au sein du périmètre pourtant touristique, certains biens immobiliers présentent des prix encore abordables. Sur dix références vendues, une à deux tombent dans l’escarcelle d’un ressortissant d’une grande ville française en quête de calme, de soleil et de qualité de vie. Cette population est susceptible d’investir de 270.000 à 400.000 €, alors que les autochtones injectent maximum 200.000 € dans leur logement. Parmi les dernières ventes, le professionnel évoque un terrain de 1000 m2, attaché à un droit à bâtir de 300 m2, parti à 70.000 € pour un budget consolidé de 195.000 €. Les acquéreurs fonctionnent, désormais, en termes d’enveloppe, d’autant que les conditions d’accès au prêt bancaire se révèlent drastiques. Dans ce cas précis, la construction n’excédera pas 120 m2, quitte à profiter du COS résiduel plus tard. Autre signature : une maison de plain-pied de 85 m2 à rafraîchir sur un terrain de 350 m2, à 145.000 €. Enfin, des Lyonnais, en villégiature avant d’emménager à plein temps la retraite venue, s’offrent une parcelle de 1000 m2, moyennant 75.000 €, disposés à dépenser 320.000 € au final.

Sandrine Raoux de Terre d’Ardèche est établie à Lavilledieu, à 10 mn d’Aubenas, 15 mn de Vallon-Pont-d’Arc et des gorges et à 20 mn de la gare TGV de Montélimar. Contrairement aux communes de l’entrée des gorges, celle-ci vit à l’année grâce à un réseau fourni d’infrastructures d’accueil. Deux transactions en secondaire exceptées, les opérations orchestrées par l’agence au cours de la dernière année concernent le principal et une majorité de villas récentes ou neuves de 90 m2 sur des terrains de 1000 m2 aux alentours des 200.000 €. Dans le contexte actuel, le bâti ancien, souvent onéreux, fait peu d’émules. A titre d’exemple, ces deux maisons de caractère, 240 m2 habitables au total, sur une parcelle de 14 ha avec piscine, au sein d’un environnement exceptionnel, flirtent avec les 598.000 €. Malgré un rapport qualité/prix cohérent, les visites sont au point mort. En 2007, une référence similaire aurait trouvé preneurs en un rien de temps. La crise aurait donc affaibli le marché du secondaire et largement contribué à la baisse des budgets. Au-dessus de 350.000 €, difficile de convaincre. Et pourtant, l’adresse est porteuse, notamment auprès des personnes de l’axe Lille, Paris, Lyon et Grenoble, amatrices de paysages ruraux.