Bandol et Sanary, des perles du littoral
Radia Amar - 19 janvier 2017
Qualité de vie, ensoleillement record, sécurité, environnement naturel d’exception… Bandol et Sanary incarnent des adresses de charme. Ces stations balnéaires préservées attirent toujours autant de retraités et de résidents secondaires.
Marcel Pagnol, Raimu ou encore Fernandel comptent parmi les premiers touristes qui firent de Bandol une villégiature prisée. Authentique station balnéaire de 8000 habitants, à 20 km de Toulon, elle abrite de nombreuses plages de sable, de sublimes calanques et des criques demeurées naturelles, un golf réputé et un vignoble AOC. Bandol réunit les conditions pour un parfait art de vivre méditerranéen, notamment prisé par de nombreux retraités. « L’année 2016 s’est révélée très positive » confie, enthousiaste Thierry Salvan des Agences Boyer, expertes du marché de Bandol. Les agences totalisent 23 % de transactions en plus qu’en 2015. « Le marché est toutefois un marché d’experts. Les acheteurs sont de moins en moins pressés et affutent leurs recherches. Espérer une offre en affichant un prix élevé n’est pas une stratégie efficace » précise le spécialiste constatant un delta trop important entre les prétentions des vendeurs et la réalité. Seuls les biens de standing sont présentés à 6000 ou 7000 €/m2 - et bien au-delà pour les produits d’exception-, la majorité des biens classiques se vend autour de 4800 €/m2, d’où l’intérêt de faire appel à des agences locales expérimentées. « Lorsqu’un bien est au bon prix, la transaction se réalise rapidement à l’image de cet appartement de 57 m2 en front de mer à rénover qui s’est vendu 190.000 € en deux jours ».
Sanary, village en bord de mer articulé autour d’un pittoresque petit port de pêche coloré à 10 km de Marseille, distille une idéale ambiance méditerranéenne. Son marché et ses ruelles animées suscitent de véritables coups de cœur. Dynamique et réactif, son marché immobilier est actif toute l’année. « Notre clientèle est majoritairement issue de la Vallée du Rhône et la région parisienne. Elle apprécie la facilité d’accès de la commune depuis la gare TGV de Toulon et à l’autoroute » explique Sylvianne Garrot, gérante de l’agence GTI-GPI installée depuis 1988 à Sanary. Ici, les budgets les plus fréquemment constatés oscillent entre 180.000 et 300.000 € pour les appartements en résidences secondaires et de 350.000 € à 650.000 € pour les résidences principales. Recherché, le T3 de 70 m2 se négocie entre 300.000 et 350.000 € selon son emplacement et ses caractéristiques. Quant aux petites villas d’environ 150 m2 et disposant de terrains de 400 m2, elles sont affichées autour de 450.000 € pour les plus récentes. « Souvent retraitée, notre clientèle recherche surtout des maisons dont au moins une des chambres se situe au rez-de-chaussée. Un tel bien trouvera rapidement preneur ». Les maisons de village, moins prisées du fait de la difficulté de stationnement et du manque d’extérieurs, attirent une clientèle au style de vie piéton. Elles sont généralement proposées autour de 3000 €/m2. « La clientèle estivale vise principalement le bord de mer. Les villas clubs au sein de lotissements sécurisés avec piscine et comprennant séjour, cuisine, salle de bains, wc et à l’étage, souvent sous forme de mezzanine, une à deux chambres remportent un vif succès. Le prix moyen de ces biens se situe entre 170.000 et 220.000 €. Une clientèle plus rare mais très qualifiée est friande de biens les pieds dans l’eau. Dans ce marché de niche, chaque produit à un prix propre fixé selon la rareté de sa situation et de ses prestations ».