Beaulieu-sur-Mer : prestige et qualité de vie

Lieu de villégiature réputé depuis le 19e siècle, Beaulieu-sur-Mer allie qualité de vie et sécurité, patrimoines architectural et naturel remarquables, commodités et animations toute l’année, et proximité de Nice et Monaco.

Idéalement située au bord de l’eau à seulement 10 km de Nice et de Monaco, Beaulieu-sur-Mer (environ 3800 habitants) porte définitivement bien son nom : station balnéaire au passé glorieux abritant nombre de prestigieux bâtiments de la Belle Epoque (l’ancien Hôtel Bristol, la Rotonde, la villa Kérylos, le Palais des Anglais…), elle recèle de jolies plages de sable et offre de splendides vues sur la Méditerranée et la pointe Saint-Hospice de Saint-Jean-Cap-Ferrat. Son port de plaisance, son casino, ses nombreux restaurants et commerces et ses transports en commun efficaces lui garantissent par ailleurs un dynamisme à l’année dont les communes voisines sont démunies. Quant au climat, il est rendu particulièrement agréable grâce à la protection qu’assure le mont Leuze contre le vent.

Dans ces conditions, le prix de l’immobilier s’élève à un certain niveau : « Sur le segment collectif, le mètre carré oscille entre 5000 € dans le centre sans vue mer et 12.000 € si la résidence est bâtie en première ligne », indique Benjamin Mondou, directeur général de Century 21 Lafage Transactions, enseigne créée en 1980 comptant cinq agences sur Nice, Villefranche-sur-Mer et Beaulieu-sur-Mer. « Le segment individuel, qui fait l’objet de l’essentiel de la demande, est davantage représenté sur la partie qui domine le village. De magnifiques villas dotées de vues sont notamment à découvrir sur le boulevard Edouard-VII. A titre d’exemple, un produit de 250-300 m2 habitables en parfait état sur 700 à 1000 m2 de terrain avec piscine s’y négocie aux alentours des 6 M €. » Le foncier, lui, est rarissime : « Nous avons dernièrement vendu la seule parcelle de notre portefeuille - 3000 m2 pour 4,3 M € ». Majoritairement à la recherche d’une résidence secondaire, la clientèle berlugane de Benjamin Mondou se compose d’étrangers - Russes, Scandinaves et Anglo-Saxons - et de chefs d’entreprise venus préparer une paisible retraite.

Egalement installée à Beaulieu-sur-Mer, Jessica Bovis, gérante de l’Agence Générale Bovis (fondée en 1895), couvre un secteur allant du Mont Boron (Nice) aux limites de Monaco : « Les appartements les plus demandés sont les studios à partir de 150.000-170.000 € jusqu’aux produits à 400.000 €. Entre ce budget et 1 M €, le marché est plus restreint. Et au-delà d’1 M €, il s’agit surtout de maisons ». Ces dernières voient leur prix grimper notamment en fonction de leur situation : « Sur Edouard-VII, certains biens peuvent aisément dépasser les 7 M €. Mais nous proposons actuellement plusieurs villas affichées entre 2 et 5 M €. Bénéficiant de 150 à 170 m2 habitables, elles disposent toutes d’un jardin, d’une vue mer et d’un stationnement ». Les terrains à bâtir ? « Nous sommes régulièrement sollicités par des personnes qui souhaitent faire construire. Malheureusement, le foncier est ici quasi inexistant. A moins de diviser des propriétés… » Jessica Bovis, qui décrit un marché moins actif mais toujours très porteur, constate une stabilité globale des tarifs. Ses clients sont principalement des étrangers en quête d’une résidence secondaire azuréenne de qualité. « Quelques Français se laissent également séduire par Beaulieu-sur-Mer. Souvent originaires de la région parisienne, ils achètent un pied-à-terre qui deviendra leur résidence principale au moment de la retraite. »

Cédric Veber, gérant de Trade Immo International, est spécialiste de l’immobilier de prestige entre Nice et Monaco. Basé en centre-ville, il note de son côté des prix fluctuant entre 140.000 € pour un studio de 20 m2 et 1.750.000 € pour un appartement quatre-pièces d’environ 140 m2 avec vue mer, précisant qu’« il n’y a pas vraiment de limite supérieure ». Les maisons de village sont commercialisées entre 500.000 et 1 M €. « Et pour les belles propriétés de 200 à 500 m2 établies sur les hauteurs, il faut compter entre 3 et 10 M €, à l’image d’une villa avec vue panoramique de 400 m2 qui a trouvé acquéreur pour près de 7 M € ». Des tarifs qui « n’ont pas connu de baisses importantes durant ces deux dernières années et qui sont désormais relativement stables ». Cédric Veber enregistre deux profils de clients : « Les retraités francophones, d’abord, qui recherchent une résidence principale dans une ville tranquille, sûre et très pratique en termes d’accessibilité, de transports collectifs et de proximité des commodités. Leur budget moyen : entre 300.000 et 600.000 €. Puis il y a les familles étrangères intéressées par l’achat d’une résidence secondaire luxueuse de deux ou trois chambres minimum. La clientèle des pays de l’Est convoite notamment de belles prestations : vue mer, piscine, concierge, hauteur sous-plafond... Leur enveloppe est ainsi plus conséquente : entre 1 et 2 M € ».