Bons-en-Chablais poursuit son essor

Grâce à ligne ferroviaire CEVA (Cornavin-Eaux-Vives-Annemasse) qui reliera prochainement la commune à Genève et une nouvelle route 2 x 2 voies, Bons-en-Chablais attire de nombreux frontaliers séduits par les atouts de cette commune affichant un marché immobilier diversifié au bon rapport qualité/prix.

Au cœur de la province du Chablais, en Haute-Savoie, cette charmante commune de plus de 5000 âmes située à 15 km au sud ouest de Thonon-les-Bains et à 23 km de Genève jouit d’un emplacement stratégique. Dotée de l’ensemble des commerces et infrastructures nécessaires à une agréable vie de famille : école, collège, équipements sportifs et culturels, un marché hebdomadaire…, Bons-en-Chablais poursuit sa politique de développement du territoire pour faire efficacement face à sa croissance démographique. Ainsi, le centre-ville se voit dynamisé via la construction de plus de 270 logements neufs et l’aménagement d’une gare urbaine. Historiquement rurale, Bons-en-Chablais propose désormais une urbanisation diversifiée et équilibrée entre espaces bâtis et espaces verts.

Installé depuis 31 ans à Thonon, l’agence Chablais Transaction, désormais sous enseigne Neowi, est spécialiste du secteur entourant dans un périmètre de 20 km la commune. « Notre clientèle se compose essentiellement d’actifs frontaliers âgés de 25 à 40 ans. Leur budget moyen oscille entre 350.000 et 400.000 €, une enveloppe permettant de prétendre à une maison classique d’environ 120 m2, dotée de 3 chambres et d’un terrain d’environ 800 m2 » indique Hervé Dupraz, gérant de l’agence. « Les produits anciens ne suscitent pas un grand enthousiasme à moins d’avoir été rénovés avec qualité, notamment en terme d’isolation et de normes énergétiques. Les acquéreurs sont davantage attirés par les produits neufs - individuels ou collectifs - garants d’un confort moderne, des normes en vigueur et dont les prix de commercialisation sont attractifs ». A titre d’exemple le professionnel cite un programme neuf composé de 3 villas sur la commune voisine de Draillant. Affichant une ossature bois réalisée de façon contemporaine, chaque villa, de 160 m2, arbore un terrain privatif et clos de plus de 1000 m2. Peu énergivores, car dotées de panneaux photovoltaïques, chaque unité est affichée à un peu moins de 500.000 €.

Ce constat est partagé par Thibaut Houssard, des agences Poirier poursuivant leur essor sur ce secteur. « Nous sommes désormais installés au centre de la commune » souligne le spécialiste, actuellement en recherche active de collaborateurs. « En effet, les produits neufs suscitent l’engouement. Les nouveaux acquéreurs, frontaliers pour la plupart, dont de nombreux primo-accédents, sont sensibles aux normes actuelles, notamment la RT 2012. Les villas sont commercialisées autour de 3400 €/m2 et les appartements à partir de 3200 €/m2 » explique le spécialiste. A l’évidence, les produits anciens voient leur cote baisser. « Les maisons de plus de 10 ans, se vendent autour de 2900 €/m2 et le collectif, en bon état, 3100 €/m2. Ces moyennes sont en constante baisse et il est difficile de faire passer le message auprès des vendeurs, encore trop nombreux à afficher leur bien au dessus du marché. De ce fait, certains produits restent de longs mois sans visite, tandis que les biens affichés au prix des estimations de notre agence trouvent preneurs dans les 3 mois » explique le professionnel. Bien qu’en progression par rapport à 2014, les acquéreurs arrivent cependant avec des budgets moins importants. « Le budget le plus fréquent se situe autour de 350.000 € pour une maison. » Toutefois, après une année 2014 en dent de scie, rythmée par les inquiétudes des travailleurs frontaliers suite à des mesures gouvernementales favorisant l’attentisme, 2015 se présente sous de meilleurs auspices.