Hyères : des prix stables et une belle dynamique
Radia Amar - 04 décembre 2017
La cité des palmiers fut au début du siècle dernier l’une des stations balnéaires préférées d’une partie de l’élite intellectuelle et bourgeoise du pays. Les magnifiques demeures victoriennes ourlant la vieille ville médiévale témoignent de ce fastueux passé et confèrent à Hyères un charme unique.
Hyères longe le bord de mer entre Toulon et Le Lavandou. Offrant 39 km de côtes non bétonnées, la commune se distingue par ses plages de sables fin et ses criques rocheuses encore sauvages. Dynamique, l’économie de cette ville de près de 57.000 habitants, s’articule autour des activités agricoles, du tourisme, du commerce, des services et de la santé.
Installée depuis les années 1960 à Hyères, l’agence Verdino est aujourd’hui représentée par Carole Verdino qui incarne la troisième génération de cette entreprise familiale indépendante, experte en transactions à Hyères et ses environs : Carqueiranne, La Londe, Bormes-Les Mimosas, La Crau, Pierrefeu... « Nous sommes trois collaboratrices ayant une parfaite connaissance du secteur depuis de nombreuses années » souligne la professionnelle. Après avoir subi une baisse de prix de 10 à 15 % ces deux dernières années, le marché hyérois tend désormais vers la stabilité et ce nouveau barème de prix lui a fait gagner un dynamisme certain. « Outre des étrangers : Belges, Anglais.., notre clientèle se compose de Français, notamment issus des régions parisienne et lyonnaise. Au moment de la retraite, ils vendent leur domicile citadin et arrivent sur le marché hyérois avec de confortables budgets permettant de viser parmi les plus beaux produits que nous proposons, correspondant au nouveau style de vie qu’ils recherchent ». Désormais, à Hyères et ses alentours (dont les barèmes de prix sont sensiblement identiques) une enveloppe à partir de 550.000 € et pouvant aller jusqu’à plus de 2 M € selon la surface et l’emplacement permet d’appréhender une villa sur les hauteurs dotées de belles prestations et offrant une vue sur la mer, ou une maison de ville - ancienne demeure de maître ou bâtisse de caractère construite en fin de siècle dernier ou dans les années 1920 et 1930. « Les étrangers en sont particulièrement friands » précise la spécialiste. À Hyères même, les prix font le grand écart selon le quartier. Ainsi, un appartement à rénover, situé dans la vieille ville ou au sein d’une copropriété des années 1970 du centre-ville sera affiché à partir de 2000 €/m2, tandis qu’un appartement ou une villa en première ligne, face à la mer pourra être présentée à 6000 €/m2, voire au-delà selon ses atouts.
« Le marché hyérois jouit en effet d’une bonne dynamique sur l’ensemble des typologies de biens » déclare Cyrille Tizon du Cabinet Immobilier Ripoll, une entreprise créée en 1966 à Hyères et qui s’est développée dans tous les métiers de l’immobilier, en gardant son indépendance et son caractère d’entreprise familiale. « En plus des acquéreurs retraités, qui représentent notre cœur de cible, nous constatons le retour d’une clientèle plus jeune, constituée d’actifs locaux en quête de leur résidence principale. Nous avons récemment orchestré de nombreuses transactions d’appartements pour des primo-accédants dotés de budgets oscillant entre 130.000 et 160.000 € ainsi que des villas à des budgets inférieurs à 400.000 € ». À titre d’exemple de ces ventes récentes, Cyrille Tizon évoque un T2 à 128.000 € et T4 à 155.000 € situés au sein de résidences sans ascenseur, construites dans les années 1960 et une villa à 265.000 € sur le secteur du Pyanet. « Nous travaillons également sur des biens de standing à l’image d’un appartement de type villa sur le toit que nous présentons à 780.000 €. Situé au dernier étage d’une résidence agrémentée d’un parc paysager et de bassins d’agréments, ce T4 de 120 m2 offre de belles prestations ainsi que deux garages en sous-sol. »