L’est de Toulouse : qualité de vie et dynamisme

Secteur entre ville et campagne, l’est de Toulouse bénéficie de la vitalité de l’agglomération et de nombreuses commodités tout en offrant un séduisant environnement privilégié. Un marché résidentiel varié et attractif aux tarifs intéressants.

Communes de la 1e couronne toulousaine en plein développement, Quint-Fonsegrives et ses voisines (Balma, Saint-Orens-de-Gameville, Labège…) constituent un secteur convoité pour sa qualité de vie et sa proximité avec le centre de Toulouse (moins de 10 km de la place du Capitole, soit 10 minutes de route). « Agréable et économiquement et culturellement dynamique, il s’agit d’un emplacement de choix disposant d’une valeur immobilière certaine », exposent Catherine Ciamborrani et Laurent Ferrieres, directeurs associés de Quint Immobilier, agence créée en 2013 uniquement présente sur Internet couvrant la 1e couronne immédiate, le Lauragais et Toulouse centre (partenariat avec Ozenne Immobilier, agence située dans l’hypercentre toulousain). « Notre clientèle locale - cadres d’Airbus, de Thales… professions libérales et intermédiaires, expatriés d’Asie - dotée de budgets compris entre 650.000 et plus de 1 M € recherche des maisons individuelles aux belles prestations. » Un prieuré du XVIIIe siècle entièrement rénové de 400 m2 habitables sur 1000 m2 de terrain a ainsi récemment trouvé acquéreur pour 850.000 €. « Dans le Lauragais, véritable poumon de Toulouse, nos clients sont des jeunes actifs en quête d’un bien de caractère à moins de 30 minutes de la ville rose ou des jeunes retraités qui conservent souvent un appartement dans l’intramuros. Les premiers disposent d’une enveloppe de moins de 300.000 à 350.000 €, tandis que les seconds possèdent entre 500.000 et 1 M €. » Pour exemple, une ferme rénovée de 170 m2 habitables sur environ 1000 m2 de terrain s’est dernièrement vendue 280.000 €.

Isabelle Ducoin et Marie-Bernard Combe, directrices associées de Verfeil Immobilier, sont de leur côté installées à Verfeil, paisible commune de près de 3500 habitants établie à moins de 20 km de Toulouse qui profite du passage de l’A68. A la tête depuis plus d’un an et demi d’une agence fondée il y a une quinzaine d’années, les professionnelles couvrent jusqu’à 15 km aux alentours, notamment la zone en direction de l’agglomération : « Notre secteur attire essentiellement des actifs toulousains charmés par un environnement verdoyant et des biens en pierre authentiques. Nombreux sont les primo-accédants et les personnes en quête d’un produit à rénover et dotées d’une petite enveloppe pour réaliser eux-mêmes les travaux. Leur budget moyen est d’environ 300.000 € ». Parmi ses ventes récentes, le cabinet compte ainsi une grange à rénover de 200 m2 au sol sur 1000 m2 de terrain à 80.000 €, une fermette également à rénover sur 2 ha de terrain à 230.000 €, une maison des années 1980 sur 2500 m2 à 200.000 €, ou encore un pavillon en bon état (construit il y a une dizaine d’années) sur 1000 m2 à 250.000 €. Mais des biens plus chers peuvent aussi trouver acquéreur, à l’image de cette grande maison de maître avec tourelles à restaurer entièrement vendue 340.000 €. « Concernant le foncier, pour lequel l’activité a été grandement réduite par les contraintes liées à la RT 2012, deux parcelles en lotissement de 600 m2 et 1000 m2 sont actuellement proposées pour 106.000 € et 138.000 €. » Selon Isabelle Ducoin et Marie-Bernard Combe, les tarifs encore soumis à un rééquilibrage sont en cours de stabilisation. « Lorsqu’un bien reste trop longtemps à la vente, nous incitons le propriétaire à réajuster son prix. »

Florence Biso, gérante de Hall Immobilier, est quant à elle basée à Revel, petite ville d’environ 9500 habitants située au cœur du Lauragais à 35 minutes de Toulouse et classée parmi « Les plus beaux détours de France », « Les 100 plus beaux marchés de France » et « Les grands sites de Midi-Pyrénées » (on y trouve notamment le lac de Saint-Ferréol, classé au Patrimoine mondial de l’Unesco). Créée en 2001 et intervenant jusqu’à 20 km autour de la commune, l’agence de cette ex-spécialiste dans le bâtiment propose des plans de réagencement des biens, la division parcellaire, le foncier résidentiel et l’investissement locatif : « Aujourd’hui, les deux-tiers des requêtes concernent des biens affichés entre 100.000 et 200.000 €. Pour le reste, il s’agit principalement de produits entre 200.000 et 300.000 €, la demande au-delà de 300.000 € étant très rare ». Entre 100.000 et 150.000 €, les acheteurs peuvent prétendre à une maison de village, les prix variant en fonction de l’état et de la présence d’un extérieur. « Les villas des années 1980/1990 d’environ 90-100 m2 habitables - trois ou quatre chambres - se vendent, elles, à partir de 160.000 €, alors que les plus récentes se négocient entre 170.000 et 200.000 €. » Pour les fermes, il faut compter entre 250.000 et plus de 300.000 €. Quant aux villas à la surface habitable supérieure à 200 m2, les tarifs avoisinent 250.000 €. « Côté terrains à bâtir, l’engouement est de nouveau au rendez-vous. A Revel les parcelles de 1000 m2 se commercialisent entre 65.000 et 70.000 €. A l’est de la commune, elles sont plus vastes - de 1500 à 3000 m2 - et se vendent à moins de 60.000 €. » Localement, les prix reculent encore légèrement, « tous n’étant pas ajustés à la réalité du marché ». La clientèle de Florence Biso se compose majoritairement de quinquagénaires revendant un bien et de primo-accédants.