L’incomparable presqu’île de Lège-Cap Ferret
Pauline Roman - 05 juin 2017
A 70 km de Bordeaux, entre l’océan Atlantique et le bassin d’Arcachon, la presqu’île de Lège-Cap Ferret demeure un lieu préservé malgré son succès fulgurant depuis le début du XXe siècle et une fréquentation estivale très élevée.
L’atmosphère qui règne ici n’a pas son pareil. La beauté des paysages, l’authenticité des petits villages ostréicoles, la forêt de pins, les plages, les pistes cyclables... Il fait bon se détendre au Cap Ferret et y vivre demeure un privilège. Nombreux sont ceux qui rêvent d’y posséder une maison pour y passer le plus de temps possible et les professionnels de l’immobilier ne peuvent s’empêcher de constater une demande plus soutenue encore depuis quelques mois.
Barnes, leader du marché de l’immobilier de luxe sur le Bassin d’Arcachon, intervient tout naturellement sur le Cap Ferret, lieu de prédilection pour une clientèle en quête de nature, de grandes plages et d’ambiance estivale à la fois chic et décontractée. « Cette clientèle recherche surtout des biens clés en mains avec une belle qualité de finition et une décoration soignée ; des villas situées dans des endroits calmes mais néanmoins proches des plages, des lieux d’animation branchés et des commerces», précise Sophy Vaissié. Le secteur qui s’étend de la Vigne au 44 hectares, avec une préférence pour la plage des américains, le quartier du marché, les alentours du Phare et le Mimbeau, est très prisé. Le charme des petits villages comme le Canon, l’Herbe ou Piraillan opère toujours et les prix y sont plus abordables. « Le marché est un marché de niche où la plupart des ventes se réalisent de manière confidentielle. C’est d’ailleurs, notre spécialité, chez Barnes, car les propriétaires vendeurs, surtout lorsqu’il s’agit de personnalités publiques, souhaitent une totale discrétion », ajoute la professionnelle. Si les prix sont élevés, les clients achètent toutefois des biens au prix du marché en fonction de leurs qualités réelles. Sur le Cap ferret, ces biens sont très diversifiés. « Nous avons actuellement à la vente une jolie villa au Canon au cœur du village des pêcheurs et une très belle villa joliment rénovée proche de la plage du Mimbeau », annonce Sophy Vaissié. Selon elle, le marché est actif mais demeure étroit et saisonnier. Les biens qui bénéficient d’un emplacement exceptionnel se vendent vite.
Céline Leblanc de l’Agence de l’Estérel le confirme : « L’emplacement est le critère n° 1 et les prix varient en fonction. Il est, en effet, impossible de dégager un prix moyen au mètre carré, car l’estimation se fait au cas par cas et le potentiel du terrain, le potentiel d’agrandissement, reste également une préoccupation majeure ». Ce qu’il est possible de distinguer, ce sont des prix planchers selon les secteurs. Aussi, il est difficile de trouver une villa à moins de 550.000 € à Claouey, à moins de 650.000 € à Petit et Grand Piquey et sur les hauteurs de Piraillan, à moins de 800.000 € côté Bassin et à moins de 1 million d’euros au Cap Ferret-même. Les clients, des français vivant dans l’hexagone ou expatriés, des Belges, des Allemands, des Suisses ou encore quelques Américains, s’offrent ici une résidence secondaire de choix. Ils recherchent la plupart du temps une maison à rénover et souvent à agrandir, entre Claouey et le Canon, pour un budget compris entre 500.000 et 850.000 € hors travaux, voire plus si celle-ci est située côté Bassin (entre 800.000 € et 1 M €). Et les prix s’élèvent pour une villa rénovée ou récente, une villa au Cap Ferret-même, une vue Bassin ou encore une première ligne. Ils sont alors prêts à payer le prix fort pour profiter d’une vue imprenable sur le Bassin d’Arcachon (à partir de 1,5 M €). Sur la Presqu’île, les appartements sont rares, eu égard aux règles d’urbanisme et cahiers des charges. Les quelques résidences situées sur la presqu’île permettent toutefois d’acheter un petit pied-à-terre.