La côte d’Amour

Ce nom poétique désigne le secteur du littoral situé entre Traict de Pen Bé et l’embouchure de la Loire à Saint-Nazaire. Englobant l’ensemble de la presqu’île guérandaise, cette Côte abrite les stations balnéaires de Pornichet, La Baule, Le Pouliguen, Le Croisic, Batz-sur-mer, Guérande, La TurbalLe, Piriac-sur-mer, Quimiac, Mesquer et Saint-Nazaire.

Après une carrière de plus de deux décennies dans l’immobilier, Michel Leroux s’est installé en tant qu’agent indépendant depuis 3 ans. Spécialiste des secteurs de La Baule et Pornichet, il orchestre essentiellement des transactions de biens de bon standing, dont des maisons présentées entre 500.000 et 1 M €. Il cite en exemple cette noble villa d’architecte sise dans un quartier résidentiel de La Baule. De près de 200 m2, elle est dotée d’une pièce à vivre de 60 m2 et vient d’être vendue pour près de 730.000 € . « Les acquéreurs dotés de généreux budgets sont de plus en plus exigeants en terme de prestations. De beaux volumes et une situation privilégiée ne suffisent pas pour espérer une transaction rapide. J’invite chacun de mes clients vendeurs à valoriser son bien en le maintenant au goût du jour, notamment au niveau des matériaux et équipements » précise le spécialiste dont la mission consiste à être constamment sur le terrain auprès de ses clients. « J’accompagne et conseille les vendeurs pour optimiser leurs ventes et je fais découvrir chaque aspect des communes de la Côte aux acquéreurs, dont certains ont dans un premier temps uniquement orienté leurs recherches sur internet. Une fois sur place, il est nécessaire de leur faire visiter Saint-Marc, Le Pouliguen, La Baule et Pornichet. La plupart d’entre eux ayant une cinquantaine d’années, ils envisagent leurs acquisitions en tant que résidence semi-principale, voire principale au moment de la retraite. L’environnement est donc primordial pour leur qualité de vie future et doit être adapté à leurs habitudes et envies ».

Expert des marchés de La Baule, du Pouliguen, de Pornichet, Saint-Nazaire, Saint-Marc-sur-Mer et Guérande, Christophe Pernaud œuvre également en tant qu’agent indépendant. Doté d’un volumineux carnet d’adresse et d’un puissant tissu relationnel local, il cherche pour ses clients vendeurs, l’acquéreur idéal. Parmi les biens qui lui sont confiés, les villas de charme et appartements face à la mer tiennent le haut du pavé. « Le marché est étroit mais tout ne se vend pas pour autant facilement. À l’évidence, une maison au calme permettant un accès à la plage et aux commerces à pied et dotée d’au moins une chambre de plain-pied aura plus de chance de trouver un acquéreur rapidement. Encore faut-il que le prix de présentation soit en accord avec le marché. Aujourd’hui les vendeurs sont souvent perdu dans la valse des estimations diverses et variées et les prix présentés sur internet. Deux maisons dans le même quartier se vendront à des prix parfois radicalement différents. Sur ce marché plaisir et de niche, seule l’expérience fait la différence pour accompagner au mieux le vendeur via une stratégie sur-mesure adapté à son bien » précise le professionnel qui, à titre d’exemple évoque la vente récente d’une villa de 120 m2 dotée de 4 chambres dans le centre de La Baule à 500.000 €. Une autre unité, plus grande, s’est vendue dans le même quartier à près de 1 M €. Dotée de 5 chambres, il s’agissait d’une construction des années 1930, un produit très recherché à La Baule. « C’est souvent la rareté et l’aspect exceptionnel d’un bien qui va dicter son prix. En ce qui concerne La Baule, il est difficile aujourd’hui de trouver une maison de bonne facture en deçà de 700.000 € ».

Plus discrets mais tout aussi charmants, les secteurs de Batz-sur-Mer et du Croisic séduisent aussi bien les acquéreurs en résidence principale que secondaire. En provenance de l’ouest parisien, du Mans, d’Angers, de Rennes ou de Nantes, les clents apprécient ces communes familiales au charme intact. Abritant des gares TGV, elles permettent notamment aux Rennais et aux Nantais de facilement venir profiter de leur résidence secondaire pour des week-ends prolongés tout au long de l’année. Installée sur les deux communes, l’agence Immo-sur-mer, créée en 2011 par des professionnels locaux voit passer dans ses bureaux aussi bien de jeunes familles en quête d’un pied-à-terre de vacances sous forme d’un T2 d’une quarantaine de mètres carrés pour 120.000 €, que des quinquas, dotés de budgets plus généreux, en quête d’une grande maison ayant le potentiel de devenir leur résidence principale au moment de la retraite. « Depuis 2015, on sent une bonne reprise et les prix sont de plus en plus en adéquation avec les budgets des acquéreurs. Cela crée une situation dynamique et saine. Les négociations se révèlent moins importantes que les années précédentes » précise Marie Carbonnet, responsable d’agence. Toutefois, tout ne se vend pas rapidement. « Les acquéreurs face à un marché ouvert ne se précipitent pas. Le choix est au rendez-vous. Ils prennent donc leur temps et n’hésitent pas à multiplier les visites, à comparer, à bien calculer le montant des charges... » précise la professionnelle. Quelques produits neufs sont commercialisés sur le secteur autour de 3800 €/m2 pour les appartements. Un prix nettement supérieur à celui pratiqué pour les biens anciens. Toutefois, bien situés, ces programmes rencontrent un certain succès et les lots se vendent même si l’engouement n’est pas spectaculaire. En revanche, les maisons de 60 à 80 m2 dotées de petits extérieurs et idéalement situées à proximité de la plage et des centres bourgs, séduisent rapidement si elles sont présentées entre 200.000 et 250.000 €. En atteste cette maison à rafraîchir de plain-pied sur un terrain de 500 m2 bien située au Croisic qui s’est rapidement vendue à 240.000 €.