La première couronne toulousaine

La douceur de vivre et le dynamisme économique de l’agglomération toulousaine attirent une population jeune et qualifiée. Ces cadres cherchent à se loger dans la première couronne afin de concilier qualité de vie familiale et proximité avec les emplois proposés par la capitale européenne de l’industrie aéronautique et spatiale.

Frédérique Sicard et Dominique Cornil ont créé l’agence Arcad Immo, située sur la place du village de Castelginest, il y a trois ans. Elles gèrent le secteur du nord toulousain allant de Bruguière à Launaguet et remarquent qu’actuellement un nombre important de « seniors sont lassés de vivre dans leur maison ancienne devenue trop grande et demandant trop d’entretien ». Ils trouvent alors à vendre à « des familles recomposées ou de jeunes couples cherchant la qualité de vie offerte par ces villages de la première couronne toulousaine » : le calme, la proximité des petits commerces, les écoles et associations sportives, combinés à un accès autoroutier leur permettant de rejoindre sans problème leurs activités professionnelles. La gérante de l’agence et son associée constatent que « lorsque ce type de biens est proposé aux prix du marché, il trouve immédiatement acquéreur ». En témoigne cette maison de 88 m2 sur 1300 m2 de terrain à Saint-Alban qu’elles ont vendue en quinze jours à 230.000 €, ou encore, celle-ci à Castelginest, de 125 m2 habitable entourée d’un jardin de 650 m2, vendue en deux visites à 264.000 €. Actuellement, elles proposent, sur ce marché et en exclusivité, une belle villa de type 5 avec terrasse et grand jardin de 1342 m2, située dans un quartier résidentiel de Bruguières, à 395.000€.

Dans le sud-est de la première couronne toulousaine, à Saint-Orens-de-Gameville, se trouve l’agence Century 21 Les lauriers. Pour son directeur, Marc Troubat, « Saint-Orens, Labège ou encore Escalquens offrent tous les avantages de la campagne aux portes de la ville ». Alors que le marché immobilier de la ville rose est saturé, les acheteurs trouvent, dans ces communes proches, des maisons avec terrain pour 300 à 350.000 €, qui les placent à quelques minutes seulement de Toulouse intra-muros ou du Labège-Innopole, premier parc d’activités de Midi-Pyrénées. A l’instar de ses consœurs du Nord toulousain, Marc Troubat constate que la population qui avait fait construire dans ces communes il y une trentaine d’années, préfère, avec l’âge, s’installer en appartement. Ils vendent alors à de jeunes cadres qui cherchent, pour leurs familles, le confort d’un environnement pavillonnaire mettant à leur disposition des espaces verts et des équipements pour les enfants. Comme par exemple à Saint-Orens, où il a récemment vendu pour 285.000 € une villa de 90 m2 entourée d’un jardin de 640 m2, ou à Escalquens où il propose actuellement une maisons de 125 m2 comprenant 3 chambres et un jardin de 680 m2 pour 335.000 €. Pour ce directeur d’agence, « les gens ont envie de devenir propriétaire, ils veulent avoir un patrimoine à léguer », il s’agit juste de les accompagner dans leur recherche de solutions bancaires.

Laurent Ferrierres et Catherine Ciamborrani, directeurs associés de l’agence Quint Immobilier créée en 2013, ont récemment installé leurs nouveaux bureaux à Quint-Fonsegrives. Travaillant uniquement sur internet - par le biais du site de l’agence, de la presse spécialisée et de leur réseau professionnel -, ils couvrent la première couronne sud-est, le Lauragais comme Toulouse intra-muros. Leurs clients, des couples avec ou sans enfants, jeunes cadres ou jeunes retraités, cherchent à acquérir, dans cet est toulousain, une résidence principale leur permettant de bénéficier d’une belle qualité de vie au quotidien tout en étant très proches du centre-ville. Catherine Ciamborrani relève que « les demandes concernent parfois le neuf (en appartements) et très régulièrement l’ancien avec du cachet ou du beau contemporain. Il y a également de nombreuses demandes de terrains à bâtir ». Dans cette dernière catégorie, elle propose actuellement ce foncier d’environ 1000 m², localisé à moins de dix minutes du centre-ville, avec vue sur les Pyrénées et mis en vente à 215.000 € FAI. Elle ajoute que « les prix sont relativement élevés dans la première couronne immédiate : il faut compter entre 3000 et 4000 €/m2 dans le neuf, voire plus dans l’ancien ». Elle cite la vente récente d’une villa contemporaine de 240 m2 située sur un terrain de 2500 m2 avec piscine et localisée à moins de 10 km de Toulouse centre pour un montant de 730.000 € FAI. D’autre part, l’agence finalise actuellement la vente d’un bien de prestige d’une superficie d’environ 600 m2 situé à un quart d’heure de l’aéroport Toulouse-Blagnac sur un terrain d’un hectare, pour un montant de 1.250.000 €.