La Salanque : entre principal et secondaire
Yann Cohignac - 20 janvier 2014
Petite région naturelle du nord-est des Pyrénées-Orientales, la Salanque est un secteur pavillonnaire aussi bien recherché pour ses plages que pour le confort de ses petites villes en développement.
Capitale historique de la Salanque, Saint-Laurent-de-la-Salanque est une ville de moins de 10.000 habitants située à 10 km au nord-est de Perpignan et dotée de toutes les commodités. Ainsi, elle est active toute l’année, ce qui en fait un marché immobilier essentiellement porté sur la résidence principale. « Les produits qui se vendent aujourd’hui le plus sont les villas ou les appartements d’environ 90 m2 habitables commercialisés entre 210.000 et 220.000 €, ainsi que les jolies maisons au-delà des 400.000 € », expose Nelly Lauriac, gérante de Nelly Immobilier, agence qui couvre l’ensemble de la Salanque. « Les biens intermédiaires trouvent en revanche moins facilement acquéreur. » Parmi ses dernières transactions : une belle villa située à Saint-Laurent-de-la-Salanque, avec petit terrain, « ce qui est souvent le cas ici », mais prestations de qualité, cédée à 220.000 €, et une autre villa de standing disposant de trois chambres et d’une piscine, établie à Torreilles (commune limitrophe) et vendue moins de 400.000 €. La clientèle ? « Le profil type reste le jeune retraité originaire de la région parisienne ou toulousaine, voire d’un Etat européen. Les plus représentés sont les Hollandais et les Belges. »
Denis Accary, directeur de l’Agence Les Palmiers, établissement basé à Sainte-Marie-la-Mer qui vient de changer d’enseigne après 23 ans d’activité, est lui axé sur un marché différent : la commune de moins de 5000 habitants sise à environ 15 km de Perpignan comprend un village et un quartier balnéaire appelé Sainte-Marie-Plage, le long du littoral méditerranéen. La résidence secondaire y est donc un produit convoité. « Sur le segment collectif, le T2 entre 25 et 32 m2 proche de la mer, idéal pour les vacances, se négocie aux alentours des 100.000 €, tandis que les T3 et T4 oscillent entre 150.000 et 170.000 €. » Sur le segment individuel, la maisonnette de vacances de 30 à 35 m2 avec petit jardin et parking coûtera le même prix. « Le bien le plus demandé est toutefois la maison de plain-pied comptant deux ou trois chambres, avec garage et terrain d’environ 200 m2, comprise entre 180.000 et 250.000 €. » En ce qui concerne le foncier, le mètre carré varie de 300 à 400 €/m2 pour les terrains de 300 à 350 m2. Quant aux acquéreurs, 90 % viennent de l’extérieur du département. « Ils sont en majorité retraités et secondo-accédants. »