Les alentours de Villefranche-sur-Saône

La communauté d’agglomération Villefranche-Beaujolais-Saône se situe en région Rhône Alpes, à proximité de Lyon. Plus de 20 communes de charme composent un territoire vert offrant des paysages d’exception.

Bénéficiant d’un efficace maillage routier, notamment l’A6 et l’A89, les communes situées aux abords de Villefranche-sur-Saône attirent de nombreux primo-accédents locaux, ainsi que des Lyonnais en quête d’un style de vie « au vert », le tout à une vingtaine de kilomètres de Lyon et à 45 mn de l’aéroport. Pôle urbain de ce secteur, Villefranche-sur-Saône (à 35 km de Lyon) affiche un marché composé en majeure partie d’appartements anciens, au sein d’immeubles classés ou de copropriétés post années 1950. Les biens se négocient entre 2000 et 3000 €/m2 selon les caractéristiques, l’état général et l’emplacement.

Lyonnais en quête d’environnements calmes et verdoyants pour la plupart, les acquéreurs dotés de généreux budgets recherchent sur des communes telles que Pommiers, Lachassagne ou Charnay, de belles unités en pierre abritant une grande pièce de vie. « Une belle réception de 60 à 100 m2 est le principal critère de recherche. Exigeants, les clients sont soucieux de sélectionner un produit impeccable doté d’une cuisine et de salles de bains au goût du jour. La cerise sur le gâteau pour provoquer le coup de cœur ? Une cave voûtée. Un incontestable atout charme » souligne Laurent Dubuy, gérant de l’agence Beaujolais Immobilier, spécialiste du marché des Pierres Dorées depuis 1989. Dotés de budgets plus contenus, de nombreux jeunes primo accédents sont en quête de petits biens autour de 150.000 € nécessitant des travaux. A titre d’exemple, le professionnel évoque cette maison de village à Charnay, récemment divisée en deux appartements proposés autour de 110.000 €. « Les acquéreurs prévoient environ 40.000 € de travaux pour un appartement d’environ 80 m2 ». « Même si 2015 se présente mieux que 2014, le marché demeure atone. Les prix de certains produits continuent à baisser. Les biens affichés en deçà de 200.000 € et ceux dépassant 600.000 € sont les plus plébiscités. Les produits intermédiaires, situées entre 300.000 et 400.000 € souffrent d’avantage de l’absence d’acquéreurs ».

« Offrant une proximité directe à Villefranche-sur-Saône, les communes de Limas, Gleizé, Saint-Julien ou Liergues séduisent notamment pour leurs belles unités individuelles situées au calme. Une généreuse typologie de biens est proposée, allant de la villa à la propriété dotée d’un fort cachet en passant par la demeure séculaire » explique Caroline Poncet de l’agence 109 immobilier installée depuis 4 ans. « Souvent en seconde acquisition, les clients recherchent une confortable villa de charme. Une unité dotée de 3 chambres et d’un petit terrain est actuellement affichée entre 350.000 et 400.000 €. Un budget correspondant par exemple à une famille locale, vendant son T3 dans le centre de Villefranche-sur-Saône environ 150.000 €. Parmi ses ventes récentes, la professionnelle cite cette maison à rafraîchir sise à Saint-Julien. D’une superficie de 140 m2, disposant de 4 chambres et d’un terrain de 800 m2 au cœur d’un hameau, elle s’est vendue 355.000 € en l’espace de 3 mois. « Si les biens sont affichés au prix, ils trouvent acquéreurs dans un délai raisonnable » précise l’experte. Toutefois, il semblerait que la baisse de presque 20 % en l’espace de 2 ans ne soit pas acceptée par l’ensemble des vendeurs qui maintiennent des prétentions à la hausse. En résulte, un marché peu lisible pour les acquéreurs, ayant plus que jamais besoin de l’aiguillage des professionnels.