Les ports de la Côte d’Azur, un succès mérité !

De Menton à Cannes, en passant par Beaulieu, Saint-Jean-Cap-Ferrat, Nice et Antibes, les ports de la Côte d’Azur attirent toujours autant d’acheteurs français ou étrangers.

Le charme et le prestige des ports de plaisance de la Côte d’Azur ne se dément pas. Appartements cosy dominant des rues animées ou coquettes maisons du début du XXe siècle avec vue sur les yachts et bateaux de pêcheurs colorés, ne restent pas longtemps sur le marché lorsqu’ils sont au juste prix. Et ces prix s’envolent quelquefois vers les plus hauts sommets pour des biens d’exception avec vue imprenable sur la mer et prestations luxueuses.

Pour Marie-Claire Sangouard de l’agence Engel & Völkers à Cannes et Saint-Jean-Cap-Ferrat, le marché est très porteur en ce moment et le nombre de transactions augmente régulièrement depuis plusieurs mois. « Il n’y a plus de ventes à des prix incroyables, mais si les biens sont au juste prix, ils partent très vite ». Menton, Saint-Jean-Cap-Ferrat, Antibes, Nice, Cannes, Saint-Tropez sont des sites de villégiature prestigieux, connus dans le monde entier. La beauté des lieux attire de nombreux clients et investisseurs, ce qui en fait toujours une destination prisée où les prix au mètre carré peuvent atteindre des records. Pour les maisons, Marie-Claire Sangouard évoque un prix moyen de 14.300 €/m2, et il faut compter en moyenne 10.130 €/m2 pour des appartements, « mais ça peut monter beaucoup plus haut bien sûr comme pour cette splendide villa Art déco les pieds dans l’eau à Cap d’Ail présentée à 35 M € ». Pour elle, il s’agit de conseiller avec honnêteté les propriétaires qui souhaitent mettre en vente leurs biens. « Notre métier n’est pas de leur faire plaisir mais de les conseiller au mieux ! Il s’agit de bien comprendre leur demande et d’affirmer son expertise et sa connaissance du marché. » Elle l’affirme : « Pour les clients il vaut mieux un produit que tout le monde s’arrache plutôt que celui qu’on voit partout. C’est pourquoi je recommande l’exclusivité. C’est une question de confiance, de partenariat et c’est beaucoup plus efficace et sécurisant pour tout le monde ». Ses clients recherchent pour la plupart des résidences secondaires et sont particulièrement friands du côté charme et traditionnel de l’ancien, avec façades colorées et jolie vue sur les différents ports de la côte, comme du contemporain pour les superbes villas de la Californie à Cannes. Le secteur de Menton au Cap Ferrat attire toujours les Italiens ; le vieil Antibes est plébiscité par les Anglais ; Cannes est particulièrement prisée par les Suisses, les Scandinaves et les Belges qui préfèrent souvent le charme du Suquet ou le calme de la Californie plutôt que la très célèbre Croisette. Tandis que les Allemands préfèrent plutôt l’arrière-pays. Les Américains continuent à venir selon elle, tandis que les Russes deviennent acheteurs ou vendeurs selon les fluctuations politiques de leur pays.

Pour Thierry Marot, qui affiche une présence de 30 ans sur la Croisette à Cannes avec son agence Résidence Croisette, les prix se sont stabilisés. « Entre 2012 et 2015 c’était assez difficile, on a constaté une baisse de 10 à 15 %. Depuis 2016 le nombre de transactions est reparti à la hausse. » Cependant il remarque que dans un marché assagi depuis 2008, les prix sont aujourd’hui en rapport avec la demande et la qualité des biens. Spécialiste des quartiers les plus réputés de Cannes comme la Croisette bien sûr, mais aussi le Palm Beach, la Croix des Gardes et la Californie, il constate des prix entre 10.000 €/m2 au bout de la Croisette jusqu’à 35.000 €/m2 entre le pont Alexandre III et le Palais des Festivals. « Mais tout dépend de l’immeuble, de la vue, de l’étage..., il n’y a pas deux immeubles identiques. Dans cette zone une villa sur le toit peut atteindre plus de 50.000 €/m2 ». S’il remarque que la clientèle étrangère revient progressivement depuis quelques mois (45 % de sa clientèle, contre 20-25 % pendant la crise), il précise qu’il s’agit plutôt d’Européens de l’ouest (Anglais, Belges) et qu’il ne voit plus guère de Russes depuis trois ans, ni de très riches acheteurs. Les demandes se situent essentiellement entre 200.000 et 800.000 €, et pour la plupart concernent des résidences secondaires.

Depuis plus de 20 ans l’agence Vizcaya recherche et vend des biens immobiliers entre Nice et Saint-Jean-Cap-Ferrat (sur le Mont Boron, à Villefranche, Beaulieu et Eze). Alexandre Lanfranco, directeur associé de l’agence Vizcaya remarque que le quartier du port de Nice a bien changé depuis quelques années. De secteur populaire il est devenu quartier branché, véritable lieu de prédilection de ceux qui recherchent un pied-à-terre niçois. Les travaux qui ont embelli le quartier (place Garibaldi, rue Bonaparte), l’aménagement de la promenade du Paillon qui permet de relier la place Masséna au port de manière fort agréable et l’arrivée prochaine de la ligne 2 du tramway niçois, ont tiré les prix vers le haut. C’est particulièrement vrai pour le secteur Bonaparte entre la place Garibaldi et la place du Pin qu’on appelle « le petit Marais niçois », les immeubles autour du bassin du Port, le boulevard Franck Pilatte et le Mont Boron. La clientèle internationale (scandinave surtout) est particulièrement friande des appartements autour du bassin avec vue imprenable sur les bateaux et la mer et à proximité des plages, des commerces et des restaurants. C’est aussi un quartier très prisé par les Français, et particulièrement les Parisiens en quête de résidence secondaire et de soleil niçois. Les locaux continuent à s’installer dans la seconde partie de la rue Bonaparte (vers la place Max Barrel), dans le quartier Barla et sur le Mont Boron pour profiter des vues spectaculaires sur la mer.

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