Les Vans et Saint-Ambroix, des marchés complémentaires

Dans le Sud de l’Ardèche méridionale, le village des Vans distille tout son charme. A la limite de l’Ardèche et du Gard, proche du parc national des Cévennes, Saint-Ambroix fait de même… Hauts lieux de tourisme, les deux communes attirent chaque année davantage de résidents.

Pour Julien Suarez de l’agence Provans « Le marché immobilier des Vans est porteur ». Le secteur, très touristique, connaît une forte affluence à la belle saison mais aussi en hiver. Les résidences secondaires sont donc nombreuses et deviennent, pour la plupart, des résidences principales par la suite. Les acquéreurs sont majoritairement extérieurs aux Vans, il s’agit de personnes venant de la région parisienne, de la région lyonnaise, de la Côte d’Azur ou de l’étranger : des Belges, des Suisses, des Hollandais ou des Allemands. Le marché recense essentiellement trois types de biens. D’abord, des maisons de village en étages avec un petit extérieur, d’une surface de 80 à 150 m2, dont les prix varient entre 150.000 et 210.000 €. Puis, des villas traditionnelles, datant des années 1970 à 2000, avec une parcelle de terrain entre 1000 et 1500 m2 et une surface habitable d’environ 120 m2 pour un budget compris entre 160.000 et 250.000 €. Et enfin, le haut du panier : des bâtisses en pierre avec des prestations plus qualitatives, un terrain, une surface habitable comprise entre 250 et 400 m2 et une fourchette de prix qui s’évalue entre 350.000 et 700.000 €. « Souvent, ces propriétés sont recherchées pour un projet de chambre d’hôtes », ajoute Julien Suarez. En bonne illustration du marché actuel, l’agence Provans a récemment vendu un mas en pierre de 150 m2, sur un terrain de 250 m2 à 417.000 € à des clients varois et une villa de plain-pied de 120 m2, sur un terrain de 2000 m2, à des retraités suisses, contre la somme de 258.000 €.

Caroline Mazure responsable des agences ITC immobilier de Saint-Ambroix et des Vans explique qu’il y a une forte complémentarité entre ces deux secteurs, Cévennes et Garrigues. « Les demandes sont souvent similaires à Saint-Ambroix et aux Vans. L’offre immobilière porte sur tous types de propriétés pour tous les budgets », introduit la professionnelle. « À Saint-Ambroix, ce qui attire les clients, c’est avant tout les prix. Nous sommes dans le sud de la France, à deux pas de l’Ardèche, avec des paysages authentiques et, pour des biens équivalents, nos tarifs sont bien moins élevés qu’à Uzès ou que dans le Luberon », ajoute-t-elle. Pour une maison récente, bien située, facile d’accès et avec une jolie vue, il faut compter entre 200.000 et 500.000 €. « Dans l’arrière-pays cévenol, il y a également de très belles propriétés offrant de 3 à 40 ha de terrain qui se négocient entre 400.000 et 500.000 € », précise Caroline Mazure. La résidence secondaire continue de se développer fortement offrant un placement sécurisé et un avantage de taille, celui de se compléter avec la location saisonnière. En effet, la clientèle internationale et du nord de la France découvre la région et s’en émerveille. À Bordezac, l’agence vient de vendre un mas en pierre très typique de 300 m2 sur 44 ha de terrain à 590.000 € à un jeune couple anglophone vivant en Afrique. Aux Mages, c’est une très belle villa contemporaine de 200 m2, qu’un couple de retraités parisiens s’est offert pour 465.000 €. « Comme pour la majorité des clients, c’est un coup de cœur qui a guidé l’achat ». Et de conclure : « Tant que les prix se maintiendront et que les taux d’emprunt resteront bas, le marché de Saint-Ambroix et de ses environs conservera tout son

dynamisme ».

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