Les Vans, un coin de paradis en Ardèche

La commune de plus de 2800 habitants se dresse au centre d’un bassin de vie, proche de la rivière Chassezac, marquant l’entrée du Parc Naturel Régional des Monts de l’Ardèche. Desservie par les bus au départ de Montélimar, d’Aubenas et d’Alès, elle redouble de charme l’été venu. Amateurs de randonnée, de spéléologie, d’équitation, d’escalade et de canyoning s’en donnent à cœur joie…

Si la localité bénéficie d’un cadre naturel de toute beauté et d’un environnement paisible à souhait, elle n’en demeure pas moins touristique durant la période estivale. Les artisans du cru font d’ailleurs la démonstration de leur savoir-faire tous les mardi soir, alors que le marché bat son plein le samedi matin. Les hameaux valent également le détour : à commencer par le bourg médiéval de Naves, les plages de Chassagnes et l’église romane de Brahic. Décidément, les paysages de carte postale se multiplient au Pays des Vans.

« Le microclimat est incontestablement le premier atout du secteur, sis en retrait de la vallée du Rhône, épargné par le mistral et les nuisances visuelles et sonores inhérentes aux grands axes », décrit Rémy Belhomme de l’Agence Teissier. Cette situation géographique reste un privilège dans la mesure où, malgré ce léger éloignement, la charmante bourgade jouit sur place de tous les commerces et services nécessaires au quotidien, dont les établissements scolaires jusqu’au collège. « Dans un rayon de 10 km autour du pôle phare, on change quatre fois de décor, d’agriculture et d’architecture », s’enthousiasme encore le professionnel évoquant les zones de granit, schiste, calcaire et grès. Jadis tournée vers le travail de la terre, cette région de moyenne montagne recèle des exploitations de petite taille éparses, une denrée immobilière aujourd’hui appréciée. Plus de la moitié des acquéreurs visent la résidence secondaire. Un tiers arrive des grandes villes sise à 2h30-3h00 de route (Lyon, Marseille, Aix-en-Provence, Clermont-Ferrand, Saint-Etienne ou Toulouse), un autre de Paris et du nord de la France, le dernier, des pays européens (la Belgique, la Suisse, l’Allemagne et la Hollande). La majorité investit entre 200.000 et 300.000 € pour une bâtisse en pierres de 100 m2 dans un jardin bénéficiant d’une vue dégagée. Avec 150-200.000 €, les intéressés obtiennent une maison de village de la même surface prolongée par une terrasse ou une cour. La part de l’occupation principale s’est récemment accrue, passant, en une décennie, de 30 à plus de 40 % grâce à la présence des retraités comme des actifs locaux en poste ici, à Aubenas voire à Alès. Auprès de cette population, le terrain à bâtir remporte un franc succès. Même si Les Vans recèle de belles demeures, les transactions vont rarement au-delà de 600.000 €. Grâce aux personnes âgées désireuses de céder leur fief en périphérie contre un appartement en milieu urbain, les rotations sont nombreuses. Le logement collectif, qui représente 25 % des signatures orchestrées par le spécialiste de la gestion de biens, démarre à 1300 €/m2 et avoisine 2000 €/m2 au sein d’une résidence confortable.

« Avec les beaux jours, la clientèle, déjà active depuis l’automne 2010, semble intensifier ses recherches. Certains privilégient les ambiances méditerranéennes ; les autres raffolent du style cévenole et des vues plongeantes. Tous plébiscitent les rivières et les hameaux authentiques, Les Vans profitant d’un petit avantage grâce tout simplement aux infrastructures disponibles. D’ailleurs un bien de cachet proche des commodités part sans délais à condition d’être affiché au juste prix », décrit Françoise Blayac des agences Orpi Christian Moury. Parmi ses dernières ventes, elle cite une maison ancienne de 140 m2 à remettre au goût du jour, sur un terrain de 1 ha situé à 5 mn des Vans, que des Hexagonaux, décidés à s’installer en Ardèche à la retraite, paient 280.000 €. Ultra recherché, ce type de référence s’inscrit, désormais, en portion congrue dans les tablettes. Des autochtones, davantage enclins à faire l’impasse sur le caractère du bien au profit de la fonctionnalité, déboursent 190.000 € contre une villa 1990 de plain-pied (trois chambres) sur une parcelle de 1000 m2. Un jeune couple s’offre, ensuite, 1600 m2 à bâtir en échange de 72.000 €, pourvu, en outre, d’une enveloppe « mise aux normes et construction » de 130.000 €. Enfin, les primo-accédants peuvent briguer les maisons de village sur deux ou trois niveaux. L’un d’entre eux s’acquitte récemment de 102.000 € contre 100 m2 ouverts sur une cour. Privées d’extérieur, elles trouvent difficilement preneurs.

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