Lyon 5 et 9, variété et qualité

Avec ses parcs, squares et jardins, le 5e arrondissement, abritant la colline de Fourvière, est incontestablement le plus vert de la ville. Le 9e, caractérisé par son université et ses quartiers d’affaires, séduit davantage depuis sa récente transformation urbaine. Ces deux arrondissements offrent une belle diversité de biens.

Les 5e et 9e affichent des caractéristiques différentes mais offrent chacun de belles pépites comme on les aime chez Espaces Atypiques » déclare Alexandra Hyron, directrice de cette agence réputée pour sa sélection de biens de charme, contemporains et hors-normes destinés à une clientèle esthète ayant un goût prononcé pour l’art, l’architecture et le design. Dans le 9e, les quais de Saône, les secteurs Vaise et Valmy sont les anciens quartiers ouvriers de la ville. Ils abritent quelques usines désaffectées qui ont été réhabilitées en lofts. Ces espaces dotés de généreux volumes bénéficient de grandes verrières et d’éléments industriels : poutres métalliques, toitures shed... Dans le secteur Saint-Rambert, dans le 9e, ou Saint-Just dans le 5e se trouvent de jolies bâtisses anciennes ouvertes sur des jardins. Ces maisons de ville sont très prisées car elles offrent aux citadins un environnement « campagne ». Enfin, le Vieux Lyon et ses immeubles classés - dont certains ont bénéficié d’une réhabilitation complète par des architectes - ont su conserver le charme de l’ancien et le mêler habilement à une rénovation contemporaine. « Sur ces arrondissements, les espaces extérieurs sont très recherchés. Si un bien en est dépourvu, il doit compenser par de beaux volumes de vie - séjours décloisonnés, belle hauteur sous plafond - et si possible d’une vue pour provoquer le coup de cœur chez l’acheteur » souligne la professionnelle. Les adresses les plus recherchées ? « C’est avant tout la proximité des transports qui dirige la demande. Vieux Lyon, Valmy, Gare de Vaise ou Saint-Just. Ces quartiers, en plus d’être desservis par le métro, ont vu les commerces de proximité se développer. Le réaménagement des quais de Saône profite également à ces artères qui étaient encore boudées il y a peu » explique Alexandra Hyron. Quid des prix ? « Nous avons remarqué un net retour des transactions sur la seconde partie de l’année 2014. Etant spécialisés dans un marché de niche, nous sommes un peu moins touchés par la crise car le facteur « coup de cœur » l’emporte encore parfois sur la raison. Ceci étant, nous constatons que les prix poursuivent leur baisse et 2014 n’a pas fait exception avec un léger recul par rapport à la même période en 2013 ».

« L’année 2014 a conservé un certain dynamisme sur le 5e arrondissement. De nombreux biens, surtout des appartements, sont arrivés sur le marché. » explique Cédric Bétemps, conseiller chez Bétemps Immobilier, agence traditionnelle spécialiste de l’ouest lyonnais, créée en 1995 au cœur du 5e. « Les prix accusent une légère baisse ; aujourd’hui un T3 s’envisage dès 150.000 € s’il se situe au sein d’un immeuble des années 1970 ; et entre 275.000 € et 300.000 € pour une construction récente » déclare le professionnel. En effet, moins performants sur le plan énergétique, les bâtiments des années 1970 s’avèrent davantage concernés par la crise. Les villas demeurent des produits rares, donc onéreux, notamment si elles sont situées dans le quartier du Point-du-Jour où la rotation de biens demeure faible. Accessibles dès 600.000 €, la plupart d’entre elles sont en bon état et séduisent les familles d’actifs locaux, attirées par un style de vie village en plein centre-ville. « Ce secteur tend à s’élargir de plus en plus vers Tassin où le nouveau centre de l’Horloge rend ce quartier attrayant, grâce notamment à ses aménagements modernes et ses commerces de qualité » explique le professionnel. Ici, quelques immeubles neufs proposent des appartements aux prestations contemporaines et affichant des DPE optimum. Un argument non négligeable à l’heure où les acquéreurs se montrent pointilleux en la matière. « Nous disposons d’ailleurs de deux T4 neufs, en vente autour de 400.000 € sur ce secteur » déclare l’expert.

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