Lyon : état des lieux des 1er et 2e arrondissements

Avec des bâtiments historiques datant du XVIIIe au XIXe siècle et des résidences ultra contemporaines tout juste sorties de terre sur Confluence, l’offre immobilière des 1er et 2e arrondissements est des plus diversifiées. Tour d’horizon.

En 1745 le pont d’Ainay voit le jour, rapprochant l’adresse de Saint-Georges sur la rive droite de la Saône. Secteur plébiscité par l’aristocratie et la bourgeoisie, il a conservé toute la noblesse des façades édifiées sous la Restauration désormais rythmées par de nombreux commerces tandis que le secteur d’Ainay accueille la mairie du 2e arrondissement. Métamorphosé, Confluence se déploie sur 150 ha jadis dévolus à l’industrie et aux transports. Ce site fluvial bénéficiant d’une politique de renouvellement urbain majeur se compose désormais de nombreuses résidences modernes.

« Un grand nombre de transactions sont réalisées par bouche à oreille avant même d’être affichées, tant la demande est forte » précise Jean-Michel Pagnon des agences Pagnon Immobilier ciblant principalement une zone allant de la place Carnot à l’hôtel de ville. « Les secteurs les plus recherchés du 2e arrondissement sont globalement situés entre la place Carnot et la place Bellecour, ainsi que les quartiers Jacobins et Mercière. De l’autre côté de Perrache, il existe aussi une demande liée au fait que ce secteur est en pleine mutation, avec l’aménagement de l’ancienne prison Saint-Paul, l’implantation de la faculté Catholique… Ici les prix n’ont pas encore atteint les sommets habituels pour le 2e » explique le professionnel. Marché à part, Confluences encore en mutation suscite un engouement moins vif. « Confluence représente un marché varié avec d’une part des logements neufs haut de gamme ciblant une clientèle aisée. Mais quand on parle de Confluence, il faut également faire référence à Sainte-Blandine et Perrache, dont les appartements situés dans des immeubles plus anciens restent abordables. L’arrivée de nombreux étudiants dynamise très fortement ce quartier en pleine mutation » souligne le professionnel. Quid des prix ? « Ils sont relativement stables, voire légèrement à la hausse. »

Ce constat est partagé par Claire Lemineur, responsable de la nouvelle agence Arlim - un groupe lyonnais doté d’un dense maillage d’agences - installée depuis avril 2015 au cœur de la Presqu’île. Spécialiste des « belles adresses » cette agence fait face à une forte demande sur deux catégories de biens au sein des quartiers recherchés, à savoir dans le 2e : Bellecour, Jacobins, Ainay… et dans le 1er, l’ensemble de la presqu’île. « Extrêmement prisés par les investisseurs, les petites superficies de 25 à 50 m2 font partie des demandes quotidiennes. Ces produits intéressent aussi bien des familles du bassin lémanique d’Annecy ou de Chambéry qui cherchent à effecteur un placement patrimonial, souvent en vue des prochaines études de leurs enfants à Lyon, que les investisseurs professionnels destinant plutôt leurs acquisitions à la location ou à la revente après travaux » explique la professionnelle déplorant l’étroitesse de l’offre en la matière. Autre bien très recherché, l’appartement de superficie intermédiaire, entre 70 et 100 m2 doté de 2 à 3 chambres, correspond aux budgets les plus fréquents des familles locales. Les principaux critères de recherche sont la proximité à pied des commerces et des écoles. Aujourd’hui les prix dépassent aisément les 5000 €/m2. Parmi les biens de plus grande superficie, la professionnelle évoque la vente récente d’ un appartement bourgeois de 264 m2 situé rue Auguste Conte, une belle artère où sont rassemblés les antiquaires. Dotés de nobles éléments anciens préservés et d’une hauteur sous plafond de 4,50 m, ils s’est vendu 1,3 M €. « Des personnes mutées en provenance de Paris ayant vendu des appartements de 100 m2 dans la capitale, peuvent prétendre à des 200 m2 à Lyon ». Pour tous, un seul mot d’ordre, une véritable exigence de qualité. La moindre nuisance ou le moindre défaut peut vraiment changer la donne.

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