Montpellier, une ville attractive

Aujourd’hui huitième ville de France avec environ 260.000 habitants, Montpellier connait une croissance continue de sa population depuis une cinquantaine d’années. Son centre-ville attire particulièrement, ce qui profite à certains quartiers.

Montpellier plait. Et pour cause : ville étudiante à la vie culturelle développée, elle dispose d’un climat méditerranéen et se situe à seulement 10 km des plages (Palavas-les-Flots), tandis que Paris n’est qu’à 3h15 en TGV. Regroupant près de 20 % des monuments historiques classés de l’Hérault (plus de 100 édifices), elle est aussi une cité au patrimoine architectural riche. En témoigne notamment son centre-ville, l’Ecusson, qui a su conserver son visage d’antan de façon exceptionnelle.

Nommé ainsi en raison de sa forme en écu, le cœur de l’agglomération, où l’on trouve la fameuse place de la Comédie, focalise d’ailleurs toutes les attentions : « Actuellement, nos clients veulent absolument se rapprocher du centre-ville et profiter de son dynamisme », constate Gérald Casanova, responsable des transactions de l’Agence Galerie Casanova, établissement spécialisé sur le moyen-haut de gamme et les biens atypiques sur l’Ecusson et les beaux quartiers mitoyens. Résultat de cette tendance : « Ces quartiers alentours, à savoir Les Arceaux, Les Beaux-Arts, Faubourg Boutonnet et Aiguelongue, sont devenus prisés car ils sont une valeur sûre. Les prix y sont stables, la vie agréable et pratique grâce à la proximité des commerces et du tramway. Ainsi, les acquéreurs sont aujourd’hui prêts à sacrifier un peu de surface pour y habiter ». Le professionnel possède dans son portefeuille des maisons commercialisées entre 400.000 et 1 M €. « Pour les appartements du centre, il faut compter entre 130.000 et, également, 1 M €. » Quant aux biens atypiques, il a récemment vendu une ancienne orangeraie de 180 m2 de l’époque du Directoire, « avec une magnifique façade » et sur un terrain de 800 m2, au prix de 540.000 €.

Carlos Montoro, gérant de Consil Immobilier, est lui installé dans le quartier d’Antigone, qui jouxte l’Ecusson. Couvrant ce dernier, ainsi que ceux de Richter, de Port-Marianne, de La Pompignane et des Aubes, il décrit un secteur « très demandé car doté de toutes les commodités nécessaires, de moyens de transport et d’accès rapides pour rallier l’A9 ou la mer ». Et il confirme l’attrait du centre-ville, « notamment pour la clientèle proche de la retraite ». Pour un appartement, le mètre carré y oscille entre 2800 et plus de 4000 €. « Il n’y a pas de maisons à L’Ecusson, mais beaucoup de biens dans l’ancien avec de beaux volumes et de la hauteur sous plafond. » A Antigone, quartier plus récent, les tarifs varient de 2800 à 3300 €/m2, alors qu’ils sont légèrement plus élevés à Richter : entre 2800 et 3500 €/m2. A Port-Marianne, « on dépasse aisément les 3500 €/m2, le quartier ayant le vent en poupe », et à La Pompignane, « secteur agréable », les maisons individuelles « les plus proches du centre » se négocient aux alentours des 400.000 €. Enfin, aux Aubes, où prolifèrent les appartements des années 1970 « spacieux car correspondant aux standards de l’époque », le prix moyen pratiqué est de 2700 €/m2.

De son côté, Laetitia Ferrer-Durand, gérante de Immo.d.al, pense qu’il y a « de bonnes raisons d’espérer une reprise du marché immobilier sur Montpellier puisque la ville reste attractive, accueillant des milliers de nouveaux arrivants chaque année ». L’agente observe également les effets positifs de la faiblesse des taux d’intérêts et, surtout, ceux de la réforme de l’imposition des plus-values immobilières, « qui incite les propriétaires à mettre leurs biens en vente et commence à relancer l’ancien ». Elle propose actuellement tout type de produits : « Nous avons autant de studios à vendre que de T2, de T3 ou de T4. A L’Ecusson, le mètre carré est en moyenne de 3300 €. Dans les secteurs environnants, il se situe autour de 2700 €. Quant aux maisons, il est plus élevé que sur les communes voisines : environ 3000 € ». Mais la transaction la plus courante est le T3, dans l’ancien, aux alentours des 150.000 €. Laetitia Ferrer-Durand a par ailleurs noté une explosion du nombre de ventes dans le neuf à la suite de l’application de la loi Scellier. « Ce phénomène est toutefois en perte de vitesse, le dispositif Duflot étant moins intéressant. »

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