Pays d’Aix, une offre diversifiée
Radia Amar - 14 février 2018
Tout autour du centre d’Aix-en-Provence, de nombreux programmes neufs sont en cours de livraison. Ces nouveaux logements viennent compléter l’offre notamment faite aux actifs et retraités locaux. Tour d’horizon.
Forte de 6 agences basées à Gréasque, Trets, La Destrousse, Gardanne, Aubagne et d’une septième qui vient tout juste d’ouvrir ses portes 30, boulevard de la République à Aix-en-Provence, La Provençale est un dynamique groupe familial créé en 1989. Spécialiste de la Vallée de l’Arc, cette entreprise couvre désormais l’ensemble du Pays d’Aix. « Notre cœur de cible est la résidence principale d’actifs locaux et de retraités dont les budgets oscillent entre 200.000 et 500.000 €. Des investisseurs et quelques acquéreurs de locaux professionnels complètent notre panel de clients » livre Pierre Blachère, à la tête du groupe qui emploie une trentaine de collaborateurs. Depuis 3 ans, l’expert constate une demande soutenue aussi bien pour les appartements que pour les maisons. « Hélas, aujourd’hui les acquéreurs font face à une offre étroite de biens disponibles. Le déséquilibre entre l’offre et la demande s’accentue. Nous sommes également promoteurs et les programmes que nous présentons actuellement sur les communes de Gréasque, Meyreuil et Les Pennes-Mirabeau rencontre un franc succès ». Ils sont composés de plus de 30 appartements et de quelques terrains à bâtir. Ces produits neufs, dont de nombreux T2 et T3, sont commercialisés entre 3500 et 3800 €/m2. « Dans la Vallée de l’Arc, il manque encore des logements neufs, la clientèle est très demandeuse » souligne Pierre Blachère.
« En effet, les produits neufs sont de plus en plus nombreux » poursuit Pierre-André Scandolera, à la tête de l’agence Comeri, spécialisée dans les biens situés à Aix-en-Provence ainsi qu’en périphérie et au sein de communes voisines via l’antenne située à Bouc-Bel-Air. Cette deuxième agence a pour zone de chalandise Luynes, Callas, Cabriès où les maisons individuelles familiales affichées autour de 400.000 € sont très recherchées. « Le marché est dynamique dans l’ensemble du pays d’Aix. Toutefois, il est clairement à deux vitesses. D’une part, l’hyper centre aixois est extrêmement plébiscité notamment par des retraités qui se rapatrient en ville et qui recherchent des appartements autour de 100 m2 dotés d’extérieurs, au sein d’immeubles avec ascenseur. D’autre part, les marchés périphériques se voient profondément bouleversés par la livraison massive de logements neufs » explique le professionnel. Dans l’hyper centre aixois, les plus beaux appartements cumulant les atouts sont présentés autour de 6000 €/m2 et jusqu’à 8000 €/m2 pour les plus exceptionnels, tandis que les biens de qualité moyenne situés dans des immeubles construits dans les années 1970 et 1980 au sein des quartiers sud tels que Pont de l’Arc et Nativité ont du mal à trouver preneur face à la concurrence des produits neufs aux normes énergétiques actuelles. Certains se vendent entre 2500 et 3000 €/m2 à l’image de ce lumineux appartement de 65 m2 doté d’une terrasse que l’agence Comeri vient de vendre au Pigonnet autour de 3000 €/m2. « Ces biens réputés énergivores situés au sein d’immeubles au style devenu obsolète perdent entre 10 à 15 % de leur valeur aujourd’hui. Et cela impacte également le marché locatif » précise Pierre-André Scandolera.