Sainte-Maxime, les résidences secondaires premium
Radia Amar - 24 mars 2014
Cité provençale animée toute l’année et destination familiale située au cœur du Golfe de Saint-Tropez, Sainte-Maxime offre une grande diversité de biens, depuis l’appartement de vacances jusqu’à la propriété de standing, qui séduisent autant de Français que d’étrangers.
Située dans le département du Var au cœur de la région PACA, Sainte-Maxime et ses 14.000 habitants sont protégés du mistral par les collines très boisées du Massif des Maures. La commune s’ouvre sur le Golfe de Saint-Tropez - une navette maritime relie le port des deux communes dix mois par an. Fréjus, à l’est, et Grimaud, à l’ouest, sont accessibles par la route départementale qui longe le bord de mer. La RD 25 permet quant à elle de rejoindre l’autoroute A8 tandis que les gares TGV de Saint-Raphaël-Valescure et des Arcs-Draguignan sont accessibles par bus depuis le centre-ville. En récompense de sa politique touristique de qualité, Sainte-Maxime a reçu en 2011 la dénomination « Station classée de tourisme » : parcours historiques, balade nature, visites guidées, loisirs en mer, parc aquatique, concerts, spectacles… Les multiples activités disponibles ainsi que le cadre prisé par les touristes du monde entier dessinent les contours d’un marché immobilier où la résidence secondaire constitue une valeur sûre. Valérie Dehais, responsable de l’agence Marks Real Estate, installée à Sainte-Maxime depuis 2005, constate que les acheteurs ont le choix dans l’offre haut de gamme : « Notre clientèle se répartit entre 40 % de Français et 60 % d’étrangers, essentiellement des Européens du nord et des Anglais. Ils recherchent des villas dans un état impeccable dotées de prestations haut de gamme idéalement située à Sainte-Maxime. Toutefois, bien que l’emplacement soit un important critère de recherches, certains visitent nos produits situés à Beauvallon ou aux Issambres », explique la spécialiste. À l’évidence, la vue mer est également un des principaux critères de recherche pour ces acquéreurs privilégiés et exigeants ayant des budgets oscillant entre 1,5 et 4 M €. Aujourd’hui, ils ont le choix entre de sublimes villas néo-provençales et quelques villas californiennes avec toits-terrasses, autorisées à la construction depuis peu sur la commune. Ces dernières, extrêmement contemporaines, séduisent énormément par leur cachet et leur rareté. Elles se vendent entre 3 et 4 M €.
Quant au marché des appartements, il s’équilibre entre résidences principales et secondaires. Laurent Vaugarny, gérant de Jaurès Immobilier, agence créée en 2006 également spécialisée en expertise immobilière, propose de nombreux biens intéressant aussi bien quelques actifs locaux, dont certains primo-accédants, que des personnes en quête d’un pied à terre pour les vacances. « Les acquéreurs recherchent un style de vie à proximité des plages et des commerces. Les zones les plus plébiscitées sont donc naturellement le centre et le bord de mer, soit la Croisette et Sémaphore », confie le spécialiste. Les prix oscillent en moyenne autour de 4000 €/m2 selon l’emplacement, la vue et la qualité du bien. Les appartements au sein de résidences de standing avec piscine et espaces verts peuvent atteindre les 10.000 €/m2. En moyenne, le marché des studios au sein d’immeubles construits dans les années 1980 démarre à 100.000 € et celui des T2 à 150.000 €. « Les prix subissent actuellement une tendance baissière », souligne l’expert.
Anthony Rossi, responsable de Stil Immobilier créée en 2006, estime que le marché de Sainte-Maxime demeure stable en dépit - en effet - d’une légère baisse des prix constatée sur certains types de produits. « Aujourd’hui, nous réalisons la majorité de nos ventes au sein de programmes neufs, aussi bien pour des appartements que pour des villas. » Les biens les plus recherchés ? « Les appartements jusqu’à 300.000 € pour une utilisation en résidence secondaire. Nos clients retraités qui vivent à Sainte-Maxime à l’année optent pour de grands appartements avec une vue mer, à l’image de ce bien de 110 m2 en centre-ville que nous avons vendu 650.000 €. Les très belles propriétés de standing trouvent également toujours acquéreurs, comme cette villa provençale de 160 m2 vendue 1.300.000 €. En définitive, seuls les produits intermédiaires se vendent plus difficilement.»