Toulouse : La Côte Pavée

Situé sur les hauteurs est de la cité, à 10 mn de marche du cœur de la Ville Rose, le quartier résidentiel de la Côte Pavée, l’appellation attribuée à l’avenue Jean-Rieux dès 1890, fait les yeux doux aux familles du cru en quête de qualité de vie.

Le chemin démarre au pont du canal, dit Montaudran, avant d’escalader le coteau. La Côte Pavée s’articule autour du parc du collège du Caousou. L’habitat prend la forme de copropriétés plus ou moins anciennes, de toulousaines caractérisées par leur façade symétrique et leur décoration en terre cuite et de généreuses villas édifiées entre les deux guerres.

« Il convient de distinguer le bas du haut de la Côte Pavée. La partie basse affiche des immeubles des années 1960 et des petites maisons de ville 1930 ouvertes sur des jardinets, souvent surélevées depuis », décrit Corinne Poujade de Corimo Conseil Immobilier. Le secteur suscite l’intérêt des personnes âgées et des primo-accédants à la recherche d’une certaine proximité du centre à des tarifs plus accessibles. Un appartement 1960 de 60 m2 habitables se négocie, par exemple, 135.000 €. Parallèlement, des livraisons de programmes neufs devraient intervenir en 2014. Une même surface pourrait avoisiner 260.000 €. Les rues sont calmes, mais étroites. Le stationnement se révèle difficile. Le haut de La Côte Pavée, résidentiel, bourgeois et familial, décline des artères plus larges et des maisons cossues avec extérieur voire piscine. Une unité de 300 m2 peut facilement atteindre 1 M € et échapper aux agences au profit du marché dit du bouche à oreille. Les copropriétés sécurisées des décennies 1980 et 1990 bénéficient justement de parcs et de vastes piscines. Leurs derniers étages inspirent un réel engouement. Le quartier de Limayrac émerge au changement de siècle dans le prolongement de la Côte Pavée, se dotant de villas d’architectes sur de confortables parcelles. Le bois de Limayrac, les écoles réputées et la Cité de l’Espace séduisent les familles, présentes sur site depuis plusieurs générations. Toutes apprécient la qualité de vie et la facilité d’accès au centre malgré l’absence de métro ou de tramway.

« La Côte Pavée, à l’instar du Pont des Demoiselles et de Saint-Exupéry, reste une enclave porteuses même en temps de crise », indique Pascal Dejean, responsable transaction de Saint Ex Immobilier. La maison individuelle d’après-guerre présente des coûts plus abordables que l’indétrônable toulousaine. Un bien peut partir en quelques heures, à condition que l’estimation soit cohérente. Le neuf arbore aussi une belle résistance, que sa vocation soit la résidence principale ou l’investissement, une niche cependant très marginale sur la zone. Si beaucoup préfèrent l’achat de T1 bis anciens aux placements boursiers, il faut rappeler que le locatif subit une baisse de prix de près de 10 % en seulement deux ans. Même constat pour la grille tarifaire des appartements compris entre 180.000 et 250.000 €. A contrario, la maison se porte bien. Parmi les dernières signatures, le professionnel évoque un appartement de type 5, 132 m2, à 350.000 €, et une maison de cinq pièces de 140 m2, envolée en huit jours de commercialisation à 550.000 €.

« Les habitants de La Côte Pavée tiennent à leur voisinage, aux rapports conviviaux qu’ils entretiennent avec ce dernier et à l’esprit village qui règne à 10 mn de marche du centre-ville », commente Frédéric Zafran de Zaf Immobilier. Le segment collectif démarre dans l’ancien à 3000-3500 €/m2. Le T3/4, qui représente 80 % de la demande, oscille de 180.000 à 250.000 €, quand la maison de 130 m2 en bon état et son terrain de 600 m2 s’échelonnent de 500.000 à 700.000 €, l’individuel justifiant en ce moment 70 % des signatures. C’est aussi dans la catégorie, prisée par les mutés, que la rotation s’avère la plus importante. Les acheteurs, âgés en moyenne de 40-50 ans, ciblent en partie l’adresse pour la proximité des écoles et des commerces. Les rares programmes neufs se vendent sans difficulté. Compter 150-170.000 € le T2. Seule ombre au tableau : la gourmandise de certains vendeurs. Dans le prolongement, La Terrasse offre une typologie de produits similaires à des prix inférieurs.

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