Une terrasse à Marseille

Avec ses 57 km de façade maritime, Marseille est largement ouverte sur la Méditerranée. Très Vallonnée, elle dispose, au sein de nombreux quartiers, d’habitations offrant des vues dominantes sur la ville ou la mer.

C’est indéniable, il fait bon vivre à Marseille. Bénéficiant d’une durée exceptionnelle d’ensoleillement - plus de 2800 heures par an - et un des plus faibles nombres de jours de pluie par an de France, la citée phocéenne offre un écrin idéal pour une vie extérieure. Les appartements dotés d’une terrasse ou d’un jardin sont d’ailleurs extrêmement recherchés. Cette pièce à vivre à part entière peut véritablement faire grimper la cote d’une habitation. Que disent les professionnels ?

« Un bien doté d’un extérieur représente le rêve de bon nombre d’acquéreurs, et ce quelle que soit la superficie » constate Frédéric Guilmard de l’agence Les Toits de Marseille, spécialisée dans les biens offrant de belles vues et des terrasses au sein des 6e, 7e et 8e arrondissements. Parmi ses clients acquéreurs, de jeunes primo accédants, actifs sur le secteur et de nombreux pré-retraités en quête d’un appartement offrant le potentiel de devenir leur résidence principale dans quelques années ; tous sont sensibles à la situation stratégiques de ces quartiers proches du centre, et notamment du Vieux-Port où sont concentrés lieux culturels, adresses shoppings et bonnes tables. « Un appartement peut ne plus répondre à la logique de prix de son quartier dès lors qu’il est doté d’une vaste terrasse bien exposée ou d’un jardin. » A titre d’exemple, le professionnel évoque un impeccable T3 en rez-de-jardin dans le quartier du Roucas Blanc. Il vient de se vendre 330.000 €. « Un bien identique, dans le même secteur, mais sans jardin serait plutôt affiché entre 260.000 et 280.000 € ».

« En effet, un bel extérieur est un indéniable plus pour une transaction rapide » poursuit Guillaume Tariot de l’agence familiale Tariot installée au cœur du 7e arrondissement, un secteur en pleine métamorphose depuis, notamment, le récent aménagement de la place du 4 Septembre et la dynamique apportée par les nouveaux commerces de bouche et restaurants de qualité drainant une clientèle plus jeune. À titre d’exemple, le professionnel évoque un T3 duplex de 84 m2 doté d’une terrasse d’angle de 60 m2 au sein d’une résidence de bon standing sans le secteur Corderie. Ce bien à rafraîchir est présenté autour de 400.000 €. En comparaison, cet autre appartement de 86 m2 situé au 4e étage d’un immeuble du même quartier et pourtant doté de 2 boxs en sous-sol est affiché à 270.000 €. « Il est de plus en plus difficile d’évoquer une fourchette au mètre carré, même au sein d’un même quartier. Un critère comme une terrasse sans vis-à-vis, un stationnement ou de belles prestations peut modifier sensiblement une estimation » explique le spécialiste. « Dans le 7e arrondissement certains biens se vendent à 2200 €/m2 et d’autres à 3800 €/m2 ».