Villefranche-sur-Saône, la capitale du Beaujolais
Radia Amar - 05 décembre 2016
à 35 km de Lyon, Villefranche-sur-Saône est l’unique pôle urbain d’un secteur verdoyant rythmé par de denses forêts, une campagne préservé et de bucoliques cours d’eau. Efficacement desservie, cette commune incarne une adresse à l’excellent rapport qualité/prix. De nombreux actifs lyonnais l’ont compris.
Regroupant une activité commerciale riche, une large gamme de services, des établissements scolaires jusqu’au lycée et des infrastructures culturelles dynamiques, Villefranche-sur-Saône multiplie les atouts. Dotée d’une gare TGV permettant de rallier le centre de Lyon en moins de 30 minutes, elle affiche un parc immobilier aux prix compétitifs. Ses alentours, emplis de charme séduisent les acquéreurs en quête de maisons au sein d’environnement d’esprit campagne. Plus que jamais, Villefranche-sur-Saône correspond aux désirs d’une clientèle voulant fuir le stress - et les prix - citadin.
« En effet, 40 % de nos clients actuels sont des actifs lyonnais privilégiant la qualité de vie offerte par Villefranche. Ils n’hésitent pas à prendre le train chaque jour pour se rendre sur leur lieu de travail » livre Arnaud Chatelin, responsable des agences Neyret présentant un large panel de produits qualitatifs. L’intra-muros villefranchois fait la part belle aux appartements anciens au sein d’immeubles historiques proches de la rue Nationale et de résidences construites entre les années 1950 et 1990. « À partir de 2000 €/m2, on peut prétendre à un produit rénové. Une rénovation de qualité et des prestations rares peuvent faire grimper le prix entre 2400 et 2500 €/m2 » livre le professionnel. « Les secteurs les plus prisés sont les alentours de la place du Promenoir, l’hyper centre et l’ouest de la ville. La proximité de la gare est également plébiscitée par cette clientèle utilisant le train quotidiennement. Le nord et l’est de la ville séduisent moins ». Arnaud Chatelin constate une recrudescence des recherches actives sur les secteurs alentours, notamment les Pierres Dorées dans le sud Beaujolais. Les demeures de caractère se font rares à la vente, toutefois les maisons récentes construites il y a une décennie sont disponibles à partir de 250.000 € au sein de communes de charme telles que Gleize, Lima, Liergues, Lacenas et Légny. Pour faire face à cette demande croissante, quelques programmes neufs sont en cours de commercialisation, à l’image de cette résidence de 8 lots installée au Bois-d’Oingt. Proposant de vastes appartements, tous dotés de terrasses avec vue dégagée ou de jardin, les appartements T3 avec garage y sont disponibles à partir de 245.900 €.
Thierry Liatout du Cabinet Montagne et Liatout dont le fer de lance est la transaction de propriété de caractère dans le Beaujolais, sur les coteaux ouest de Villefranche, constate également une reprise progressive du marché. « Suite à la baisse générale des prix de nombreux vendeurs potentiels avaient opté pour l’attentisme et l’observation. Aujourd’hui ils acceptent plus volontiers nos estimations et de nombreux biens de qualité se retrouvent sur le marché, à l’image de cette maison bourgeoise sise au Bois-d’Oingt présentée à 590.000 € ». Egalement spécialisée dans la transaction de biens plus classiques, Thierry Liatout compte parmi sa clientèle de nombreux retraités, primo accédants et actifs lyonnais séduits par la qualité de vie du secteur et l’attractivité des prix. Les quartiers ouest abritent de calmes lotissements où les pavillons fonctionnels de 3 chambres sont affichés à partir de 280.000 €. Une villa jumelée dotée d’un jardin de 300 ou 400 m2 peut s’acquérir à partir de 220.000 €. Forts d’une aisance financière plus importante que celle des actifs, les retraités en quête de prestations confortables et d’une proximité immédiate avec les commerces et services plébiscitent volontiers les quelques programmes neufs du centre-ville où les biens sont commercialisés entre 3000 et 3500 €/m2. Les plus exceptionnels peuvent atteindre 4500 €/m2.