Annecy, une belle dynamique
Radia Amar - 05 octobre 2016
Installée entre lac et montagne, la Venise des Alpes héberge intramuros près de 51.000 habitants et 210.000 dans son agglomération. Depuis la mise en service de l’A41, la ralliant à Genève, les frontaliers, heureux de jouir d’un cadre agréable à seulement 30 mn de leur lieu de travail, sont venus étoffer les rangs des acquéreurs annéciens.
Les résultats du premier semestre 2016 confirment une hausse notable de notre volume de transaction. Le marché de l’ancien maintient globalement son niveau de prix et celui du neuf jouit d’une forte attraction portée par le PTZ+ et la présence plus soutenue des investisseurs » déclare Olivier Grynko de l’agence Peak Immobilier, installée depuis 2014 au sein de nouveaux locaux dans le centre-ville. Annecy affiche un marché actif aux biens panachés. L’hypercentre, la vieille ville (quartier historique) et le quartier des Galeries Lafayette, sont très prisés par une clientèle de CSP+, composée notamment de frontaliers et de retraités ayant fait fructifier leur patrimoine. « Ici, les prix au mètre carré sont les plus élevés ! Parmi nos transactions récentes, un T3 de 63 m2 au sein d’une copropriété moderne avec garage s’est vendu 368.000 € et un T2 de 50 m2 sis avenue de la Mavéria, à la limite d’Annecy le Vieux, vient d’être acquis pour 209.000 €. Les investisseurs y recherchent activement des petites superficies motivés à la fois par un taux de rentabilité correct - de l’ordre de 5% brut - et une volonté de se créer un patrimoine qualitatif et pérenne. Nous venons de vendre un studio de 32 m2, rue Carnot pour 159.000 €. Ce type de produit peut partir en quelques jours ». Généralement pourvues de budgets plus contenus, les familles d’actifs locaux, désireuses de résider à proximité du centre d’Annecy afin de bénéficier des services urbains : établissements scolaires, transports en commun et commodités, se reportent sur les quartiers en sortie de ville, comme Novel au nord ou les Balmettes côté sud. « Des résidences construites dans les années 1970/1980 se composent d’appartements affichés à des prix plus abordables pour les budgets conventionnels. Les vendeurs ont été dans l’obligation d’actualiser leurs prix s’ils désiraient effectuer des transactions rapides. Les prix dans cette première couronne extérieure oscillent désormais entre 2700 et 3700 €/m2 selon les secteurs » précise le professionnel. Un T5 de 95 m2 à rafraîchir, au 3e et dernier étage d’une copropriété sans ascenseur de la rue Jules Barut s’est vendu 235.000 €. Autour d’Annecy, les communes telles que Cran-Gevrier et Seynod se voient peu à peu transformées par la construction de programmes neufs de bonne facture séduisant aussi bien les locaux que les frontaliers appréciant la proximité des axes autoroutiers. Les appartements y sont en moyenne commercialisés entre 3700 et 4000 €/m2.
Fort de 130 collaborateurs sur l’ensemble du secteur Savoie, Haute-Savoie, pays de l’Ain, le groupe Citya, existant depuis 30 ans, dynamise outre son expertise dans le domaine de la gestion, ses activités de transaction basées sur la proximité et le service client. « Annecy ne déroge pas à la dynamique en vigueur dans l’ensemble de la Haute Savoie » poursuit Benoit Tremblay à la tête du réseau d’agences couvrant efficacement cette stratégique zone de chalandise. « La complexité de notre métier de vendeur réside aujourd’hui dans le fait de conserver une vraie valeur marché. Il est nécessaire de présenter chaque produit au bon prix tout de suite. Les profils d’acquéreurs sont très variés : primo-accédents, actifs locaux, retraités, investisseurs, frontaliers… Nous avons la chance de présenter une offre qui correspond à la grande majorité des demandes. Quelques produits neufs viennent encore à manquer, mais cela se corrigera en 2017. » Quid des maisons ? « À ossature bois, fonctionnelles, de charme, dotées de vues sur le lac… Une grande variété de typologies de biens existe et l’éventail de prix est impressionnant. La plupart des maisons classiques s’abordent à partir de de 400.000 € et selon la situation, les volumes et les prestations, les prix peuvent ne plus correspondre à aucune logique. »