« À Bidart, notre clientèle haut de gamme cherche en priorité des résidences secondaires qui leur permettent d’accéder à la plage et au centre à pied. Les immeubles étant rares dans le secteur, le marché est dominé par les maisons. Depuis la crise sanitaire, le budget moyen s’établit au voisinage de 1 M d’€ au minimum. Pour accéder à une villa de 140 m2 au centre de Bidart, avec un jardin, mais sans piscine, il faut compter au minimum 1,5 M d’€, selon son état. Nous en avons vendu une cet été. Pour faire face à la demande soutenue des derniers mois, notre stock a décru d’une cinquantaine à moins d’une dizaine de biens, tandis que certains vendeurs, favorisés par la rareté de l’offre, affichent des prix parfois exorbitants. »
Bidart : l’exclusivité du littoral
Radia Amar - 08 octobre 2021
Face à la rareté des demeures en bord de mer, les acquéreurs désireux de s’installer dans la station balnéaire doivent revoir leur budget à la hausse ou accepter de s’éloigner de l’océan.
Professionnelle de l’immobilier depuis 1995, Chantal Marthan dirige l’agence Guéthary Immobilier qui est spécialisée dans la transaction et la location annuelle, dans un périmètre couvrant l’ensemble du Pays Basque.
Chantal Marthan - Guéthary Immobilier. (05 59 54 70 03).
La spécialiste observe une recrudescence des couples originaires des grandes villes françaises et approchant de la retraite, en quête d’une résidence secondaire à Bidart, laquelle aura vocation à devenir leur résidence principale.
« La côte Basque offrant un environnement naturel paisible et protégé entre océan et montagne, elle est largement perçue comme un lieu de vie et de villégiature privilégié. À Bidart, les emplacements les plus recherchés sont ceux situés entre la départementale et le littoral. J’encourage les propriétaires qui souhaitent vendre leur bien à prendre contact avec nous, même s’ils sont situés en périphérie de Bidart, sachant qu’aujourd’hui, les acquéreurs sont prêts à s’éloigner du cœur du village pour s’établir dans notre région.»
Structure familiale créée en 2009, Artis Immobilier compte 3 wenseignes implantées à St-Jean-de-Luz, St-Pée-sur-Nivelle et Guéthary. Selon Frédéric Diana, Directeur général de l’agence, la demande à Bidart s’avère fort diverse, mais particulièrement soutenue.
« Nous sommes particulièrement attachés à la qualité des relations que nous établissons avec chacun de nos clients, à qui nous proposons un savoir-faire reconnu. Or, du studio jusqu’à la luxueuse propriété, tout se vend ! Aujourd’hui, la demande est telle que les biens affichant un prix cohérent trouvent preneur sans délai. Néanmoins, à Bidart, les acquéreurs privilégient les maisons individuelles - accessibles à partir de 800.000 €. Bien que le potentiel de séduction de la Côte basque ait toujours maintenu une demande supérieure à l’offre, l’effet Covid a accentué le phénomène. Notre implantation privilégiée et notre notoriété nous permettent de proposer divers produits à la vente, mais aujourd’hui, nous travaillons en flux tendu et ne disposons que de quelques produits en stock. »
Frédéric Diana - Artis Immobilier. (05 59 26 46 82)
À l’issue du 1er confinement, le professionnel a observé une augmentation significative des prix. Cependant, la tendance est aujourd’hui à la stabilité.
« Deux critères de recherche s’avèrent déterminants : la proximité du littoral et la quiétude de l’environnement, car le silence est un luxe. Les acquéreurs disposant des budgets requis pour s’établir en bord de mer exigent en retour un environnement paisible. En majorité, notre clientèle est constituée de jeunes ou de futurs retraités, majoritairement français, qui prévoient de s’installer à Bidart en résidence principale. Cette dernière constitue une part croissante du marché de la transaction. »
Compte tenu de la rareté du foncier disponible, les nouveaux programmes neufs s’avèrent rares, mais la demande demeure soutenue, notamment alimentée par les acquéreurs qui ne trouvent pas de biens anciens.