Bordeaux centre, un marché dynamique

Deuxième destination préférée des cadres français en 2018, Bordeaux confirme son attractivité économique. Plébiscité par les actifs, le centre de la cité regorge de biens variés, des appartements traditionnels aux habitations plus atypiques.

Chaque année, ils sont environ 2000 nouveaux arrivants à rejoindre la capitale bordelaise, séduits tant par son économie florissante et les nombreuses opportunités qu’elle offre, que par sa qualité de vie et son climat. Le cœur de la ville, son architecture et ses façades joliment rénovées, son visage très vert et des modes de transports doux (tram, développement des pistes cyclables…) sont autant d’atouts susceptibles d’attirer actifs et retraités. Les premiers profitent, depuis 2017, de la ligne TGV, qui met Bordeaux à deux heures de Paris, les seconds apprécient un environnement qui met à leur portée le « tout à pied ».

Fondatrice et directrice de Bordeaux Sotheby’s International Realty, Anne-Valérie Colas se félicite d’un marché exceptionnellement bon en 2018, avec une hausse de 42 %, en volume comme en valeur. L’année 2019 s’annonce également sous les meilleurs auspices. Dans son important portefeuille de biens, des appartements de style haussmannien, avec des superficies allant de 180 m2 jusqu’à 300 m2, et de belles prestations (hauteurs sous plafond, parquets, une ou plusieurs cheminées et importantes surfaces de réception) qui vont surtout intéresser des actifs, français dans leur grande majorité, venant de Paris, de l’est et du sud-est du pays. S’y établissent aussi des retraités, habitués à recevoir et qui ont délaissé leur maison familiale pour se rapprocher du centre-ville et de ses commodités. De tels biens se négocient entre 6.000 et 7.500 €/m2. « Les hôtels particuliers, situés essentiellement dans le quartier des Chartrons/Le Jardin Public, jouissent eux aussi de surfaces habitables généreuses (avec quatre à six chambres), de dépendances (buanderie...), d’un jardinet et d’un garage à proximité. Ils accueillent souvent des quadras avec leur famille et affichent des prix de vente pouvant s’échelonner de 1,8 M € à 2,5 M €. » Très recherchées également, les petits surfaces, équivalentes à des T2/T3, appelées à devenir des pied-à-terre pour les vacanciers et les futurs retraités ou une première acquisition pour les plus jeunes.

Clément Kaufmann d’Espaces Atypiques Bordeaux assure que le centre-ville est riche de biens hors du commun. « Il s’agit essentiellement de duplex, de lofts et d’appartements de style haussmannien, qui se déploient entre Saint-Pierre, Saint-Paul et Pey Berland. » Les quadras et les quinquas, amateurs de produits atypiques et férus de décoration, n’hésitent pas à « faire l’impasse » sur certains critères, notamment ceux concernant le confort. Ils vont opter pour des duplex avec tropéziennes ou petits jardins (de 80 à 140 m2 de surface habitable) pour lesquels ils débourseront 4.800 €/m2 en moyenne, avec une pointe jusqu’à 7.000 €/m2, si la situation et les prestations le justifient. Bien sortant de l’ordinaire s’il en est, ce loft aménagé dans une ancienne discothèque offre 123 m2 habitables et une terrasse, moyennant 690.000 €. « Aujourd’hui, grâce sans doute aux émissions de télévision, les acheteurs sont de plus en plus attentifs à la rénovation ; ils ont acquis des connaissances et savent apprécier une belle réalisation. » Un bien rénové dans les règles de l’art aura donc toutes les chances de trouver rapidement preneur, à condition bien sûr que son prix reflète les réalités du marché actuel. Avec des offres s’échelonnant entre 300.000 € et 3 M €, les primo-accédants comme les CSP+ pourront profiter d’une ambiance très urbaine et d’une vie de quartier dynamique.

Marina Tonneau, présidente de Bordeaux Premium, confirme la belle vitalité du marché, avec un début d’année très actif et des perspectives encourageantes pour les mois à venir. Le stock existe, dans l’ancien comme dans le neuf. « Nous commercialisons 80 programmes sur Bordeaux, dont trois qui seront livrés en 2019 : « Palais Gallien », rue Fondaudège, « Héritage », dans le quartier Saint-Michel et « Partition », à Caudéran. Cette délégation de commercialisation nous permet d’offrir à nos clients un service complet, de leur accompagnement jusqu’à leur installation, sans oublier notre rôle essentiel de conseil. » Lorsqu’ils ne trouvent pas le bien de leur rêve dans l’ancien, les acquéreurs investissent volontiers dans le neuf. Français pour leur grande majorité, actifs CSP+ avec leur famille ou retraités nantis, ils optent alors pour des appartements de prestige, de 150 m2 en moyenne, avec terrasse (une véritable aubaine en centre-ville) et ascenseur, autre prestation quasi inexistante dans l’ancien. Entre le charme de l’ancien (rénové) et l’hyper fonctionnalité du neuf, le centre-ville de la capitale bordelaise offre des visages variés, tous attractifs.