Bordeaux, le renouveau

Radia Amar - 25 février 2020

Après un réajustement des prix en 2018 et 2019, le marché immobilier bordelais s’avère de nouveau actif et attire toujours autant de cadres et retraités qui plébiscitent la ville pour sa beauté architecturale, sa qualité de vie et, à l’évidence, son vin.

Plus de 15 % de nos clients sont des étrangers ou des Français résidant à l’étranger et souhaitant investir à Bordeaux » relève Aymeric Sabatié-Garat, directeur de l’enseigne bordelaise de la maison Barnes, signature internationale de services immobiliers haut de gamme qui compte plus de 90 bureaux en France et à l’étranger. Avec une équipe de 14 consultants, un bureau aux Grands-Hommes et bientôt une nouvelle adresse au Parc Bordelais, Barnes est aujourd’hui un acteur majeur de l’immobilier de prestige à Bordeaux et sa région. « Les plus citadins plébiscitent les appartements idéalement situés dans les quartiers prisés du centre-ville : le Triangle d’Or et ses abords, le Jardin Public et les Chartrons. Avec des prix toujours soutenus, les biens de standing présentés par Barnes sont affichés en moyenne entre 5.500 et 6.500 €/m2 et les plus exceptionnels oscillent entre 7.500€ et 9.000€/m2.” La clientèle familiale est en quête de maisons situées à proximité des établissements scolaires de bonne réputation et des parcs, à savoir le Jardin Public, Saint-Seurin, Croix-Blanche, Le Bouscat et Caudéran à proximité du Parc Bordelais. Les recherches les plus fréquentes concernent des maisons de 150 à 300 m2 avec jardins. « Ces demeures sont présentées entre 5.500 et 7.000 €/m2 en moyenne, tandis que les plus belles adresses - notamment celles qui donnent directement sur le Jardin Public ou le Parc Bordelais - peuvent dépasser 8.000 €/m2. »

Se revendiquant comme une “agence de quartier”, la Bordelaise de l’Immobilier bénéficie de l’expertise de Pascal Boulonne, son dirigeant, qui se consacre au marché de la transaction à Bordeaux depuis plus de 20 ans. « Étant implantés au cœur de la ville, nous intervenons souvent dans les quartiers proches de l’agence, où nos clients recherchent en priorité des appartements ayant vocation à servir de résidence principale. Certains particuliers recherchent également une maison dans le centre-ville mais la rareté de biens disponibles pose une limite naturelle à ce marché. Quant aux investisseurs, après la forte hausse des prix qui a impacté le marché 2016 et 2018 voire une stagnation en 2019, ils sont aujourd’hui dans une position attentiste. » Le spécialiste distingue deux profils d’acquéreurs à Bordeaux : les jeunes couples et les familles - ces dernières recherchent la proximité des écoles dans des quartiers situés à la périphérie de l’hyper centre tels que le Jardin Public, Gambetta, Saint-Seurin et Croix Blanche. « Dans ces quartiers, les maisons sont accessibles en moyenne dans les 800.000 € et parfois nécessitent tout de même quelques travaux. Pour une propriété comportant un jardin, il faut disposer au minimum de 1 M €. Quant aux appartements, le ticket d’entrée pour un 3 pièces se situe autour de 400.000 € et peut atteindre 700.000 € pour un bien équivalent dans les secteurs les plus prisés tels que le Triangle d’Or, ou dès lors qu’il affiche les prestations les plus recherchées, soit un bel emplacement, une orientation avantageuse, un étage élevé, un ascenseur et, idéalement, un extérieur.