Bordeaux, le retournement

À la faveur d’une légère baisse des prix, les acquéreurs affichent un regain d’intérêt pour les petites surfaces.

Consultant au sein de l’agence J’habite en ville Khepri, Emmanuel COUSTAUD confirme le retournement du marché dans l’agglomération bordelaise.

« Établie depuis 20 ans dans l’hypercentre, notre enseigne intervient dans les secteurs de la transaction, du syndic, de la gestion et de la location, dans un périmètre centré sur Bordeaux et qui s’étend jusqu’au bassin d’Arcachon. Compte tenu de la hausse des taux d’emprunt et du durcissement des conditions d’accès au financement, nous observons, depuis septembre 2023, une inversion du marché : désormais, l’offre abondante fait face à une demande restreinte. Cela étant, depuis le mois de janvier 2024, la stabilisation - voire la légère baisse - des taux suscite un regain d’intérêt de la part des acquéreurs. »

Dans le périmètre couvert par l’agence J’habite en ville Khepri, le professionnel relève que la demande porte essentiellement sur la résidence principale et l’investissement patrimonial.

«Pour accéder à la résidence principale dans notre secteur, les budgets s’échelonnent majoritairement de 250.000 à 1.3 million d’euros, tandis que les investisseurs privilégient les petites surfaces accessibles jusqu’à 300.000 euros. Dans le contexte actuel, nous assistons à un rééquilibrage du marché, qui se traduit le plus souvent par de légères baisses de prix. Ainsi, un bien auparavant affiché à 300.000 euros est désormais proposé aux environs de 280.000 euros. Par ailleurs, malgré le ralentissement du marché de la transaction, nous n’observons pas de report sur celui de la location, car les primo-accédants s’avèrent rares dans notre périmètre d’intervention, autant que les biens à louer. Enfin, les emplacements les plus recherchés demeurent les secteurs de Pey Berland, Saint-Pierre, Saint-Paul et Gambetta.»

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