Capbreton, entre mer et campagne

Appréciée pour son ambiance conviviale et familiale, l’ancien port de pêche situé en face d’Hossegor s’envisage aussi bien pour une résidence secondaire que pour une agréable adresse principale.

Station balnéaire réputée des Landes, Capbreton, avec son port de plaisance de plus de 1000 anneaux, sa célèbre estacade et ses 8 plages naturelles de sable, est une destination touristique phare de la côte des landes et un indéniable spot de surf. La commune de 8000 habitants est une adresse résolument tournée vers un art de vivre décontracté d’esprit mer et campagne.

En mai dernier, Alexandre Baylocq y a installé l’agence Maisons du Sud Ouest. « Le marché local est diversifié. Nous proposons aussi bien des studios à 80.000 € que des propriétés de plusieurs millions d’€. Aujourd’hui le marché est clairement tenu par les acheteurs. Ce sont eux qui fixent les prix, d’autant que certaines estimations sont faussées par des propriétaires maintenant des prix de vente bien au-dessus de la tendance actuelle qui est à la baisse sur la quasi totalité des produits » explique le spécialiste. « En moyenne, nous observons des offres jusqu’à 15% inférieures aux prix affichés, et les négociations touchent même les produits neufs proposés autour de 4800 €/m2 dans le centre. La demande demeure soutenue. « Nous rencontrons de plus en plus de familles qui s’installent à Capbreton. Souvent le père part à Paris depuis l’aéroport de Biarritz (à 40 minutes) le lundi matin et rentre le vendredi soir ». Les budgets sont différents selon les biens recherchés, les prestations qu’ils proposent et leur quartier. Ainsi un bien en première ligne peut varier de 7000 à 9000 €/m2, et dans le centre de 4000 à 4500 €/m2. Quartier Bouhebe, les maisons de plain-pied avec colombages en bois et briques s’envisagent en résidences secondaires autour de 400.000 € et quartier des Vignes les villas des années 1950 sont affichées entre 300.000 et 400.000 €. « Pour le secondaire, les recherches s’orientent autour des plages et du triangle d’or. En principal, le centre est le plus demandé ».

Selon Daniel Vidoudez de DV Immobilier, « la demande est là mais les biens viennent à manquer ». Le marché est en parti bloqué, surtout pour les maisons. « De nombreux acquéreurs envisagent des villas affichées entre 500.000 et 530.000 € avec des budgets compris entre 400.000 et 450.000 € ». Moins impacté, le secteur du neuf a ajusté ses prix, et les appartements y trouvent preneurs d’autant qu’aujourd’hui les acquéreurs sont sensibles aux performances énergétiques en vigueur. Parmi ses ventes récentes, le professionnel cite ce T3 de 55 m2 au sein d’un programme neuf situé à proximité du centre-ville, vendu à 230.000 €. Un produit identique à proximité des plages avec garage et cellier sera quant à lui vendu à 280.000 €, la situation du bien demeurant un des principaux critères de recherche aussi bien pour les particuliers en quête d’une résidence secondaire de standing que pour les quelques investisseurs locatifs. En revente, les prix sont plus impactés par la baisse. Ainsi, un T2 de 40 m2 au sein d’une résidence construite il y a 10 ans et offrant des prestations haut de gamme vient de trouver preneur pour 210.000 €. Quant à l’entrée de gamme au sein de constructions plus désuète ou plus excentrés, elles intéressent les jeunes, notamment passionnés de surf, qui cherchent un pied à terre pour venir s’adonner à leur sport aussi souvent qu’ils le souhaitent. Les biens d’exception, notamment des villas d’architectes comprises entre 700.000 et 800.000 € conviennent à quelques urbains aisés qui cherchent une belle adresse, élégante et dotée du confort moderne.