Cavaillon et sa région

Edifié dans la vallée de la Durance en contrebas de la colline Saint-Jacques, au sein du parc naturel régional du Luberon, l’ancien siège épiscopal, parcouru par le canal Saint-Julien, héberge près de 25.000 personnes.

Sise à une vingtaine de kilomètres d’Avignon, Cavaillon a longtemps été considérée comme un point de franchissement de la Durance. La capitale du melon est desservie par le train. Au départ d’une piste cyclable qui rejoint Forcalquier, elle relève de la communauté de communes Provence-Luberon-Durance, au même titre que Cheval-Blanc, Mérindol et Les Taillades, toutes construites autour du fleuve, non loin de la pointe ouest du petit Luberon.

« Si Cavaillon se refait une beauté et travaille à la redynamisation de son centre, c’est encore sur sa campagne que porte l’intérêt des acquéreurs », note Rudi Janssens de Janssens Immobilier. Certes moins recherchée que le Luberon, elle bénéficie de la proximité des axes autoroutiers et de la gare TGV d’Avignon et d’une situation géographique stratégique, à la jonction de trois secteurs prisés, le Luberon, les Alpilles et le Pays des Sorgues. Sans oublier l’offre de commerces et de services nettement plus généreuse, en tout cas du goût des résidents principaux ou semi-secondaires. Récemment, Rudi Janssens orchestre la vente d’un mas de 350 m2, entièrement rénové, dans un parc de 8000 m2 avec piscine, qu’un couple d’Américains installé à l’année obtient moyennant 1,4 million d’euros. Concrètement, les prix, à bien équivalent, sont inférieurs de 20 % aux barèmes appliqués dans le Luberon. La situation en plaine et la perspective de jouxter des exploitations agricoles justifient la différence. Cavaillon est souvent un marché de repli au même titre que l’Isle-sur-la-Sorgue, quand le village perché de Mérindol se révèle plus typique. L’environnement de Cheval-Blanc et des Taillades ne manque pas de charme, même si la ville gagne du terrain.

« Cheval-Blanc est une commune paisible, à 5 mn de Cavaillon et de l’autoroute et à 1 km du parc naturel régional du Luberon, réputée pour ses associations sportives et culturelles », décrivent Aïchouche Sarri et Mireille Trousse de Cheval Blanc Immobilier. La majorité vise la résidence principale sous la barre des 500.000 €. A titre d’exemple, les spécialistes citent cette bastide récente de 120 m2, sur une parcelle de 1000 m2 agrémentée d’une piscine, briguée par des actifs du Pays d’Aix, à 396.000 €, ou cette maison de lotissement de 100 m2 sur 700 m2, à 292.000 €, acquise par un couple qui se partage professionnellement entre Cadarache et Cavaillon. Le bon réseau routier favorise cette configuration. A l’instar du rapport qualité/prix nettement plus intéressant que dans les secteurs alentours. Le lotissement de Vidauque, apprécié pour son cadre boisé et ses parcelles supérieures à 1500 m2, s’anime sur trois localités. Côté Cavaillon, la colline Saint-Jacques s’avère tout aussi résidentielle. La demande est soutenue, mais les concrétisations se révèlent parfois difficiles, marquées par des offres audacieuses et vaines. Le contexte médiatique alarmiste dessert l’activité. L’information, le conseil et l’accompagnement du prospect font plus que jamais la différence.

« Le micromarché de la colline Saint-Jacques offre des vues magnifiques sur le Luberon, les Alpilles et la vallée de la Durance », commente Marie-Madeleine Nelson d’Un Mas en Provence, une agence âgée de deux décennies à la croisée des chemins entre Cavaillon, Gordes, Apt et Avignon. La redynamisation des jeunes entrepreneurs de Cavaillon est prégnante. Le choix de l’adresse est aussi celui de la fonctionnalité et de la proximité des pôles santé et de l’aéroport de Marseille Provence, auxquelles les seniors étrangers ne demeurent pas insensibles. On peut lui reprocher sa situation en plaine, quelques nuisances sonores de la route ou la présence ponctuelle de bâtiments agricoles disgracieux, mais le « verger de la France » compense par des mas aux volumes généreux, en parfait état ou à rénover, hérités des anciens propriétaires terriens. Autour de la ville au riche passé, ces grandes surfaces sont disponibles à moins de 1 M €, alors qu’elles avoisinent 1,3 M € au sein du parc naturel régional limitrophe.

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