L’est de Toulouse : au cœur du Lauragais

Yann Cohignac - 21 janvier 2014

Les premières communes de l’est toulousain proposent un secteur en pleine urbanisation qui offre désormais toutes les commodités. Puis en s’éloignant de la ville, on pénètre dans le Lauragais pour découvrir une campagne séduisante.

A seulement 10 minutes du centre de Toulouse se trouve Quint-Fonsegrives, commune de près de 5000 habitants qui, comme ses voisines, profite de l’expansion de l’agglomération. C’est là que sont installés Laurent Ferrieres et Catherine Ciamborrani, directeurs associés de Quint Immobilier, agence uniquement présente sur Internet. « Les Toulousains n’hésitent plus à quitter l’intra-muros pour des secteurs comme le nôtre car l’on y trouve aujourd’hui tous les agréments de la ville », présentent-ils. Les professionnels couvrent une zone allant de Toulouse à Caraman, 30 km plus loin. « Nous proposons ainsi aussi bien des produits neufs sur la première couronne toulousaine en plein développement que des biens plus typiques, type fermes, maisons de village et de maître, dans le Lauragais (région naturelle du sud-est de Toulouse, ndlr). » Le mètre carré d’un appartement neuf se vend environ 3500 €. A peine plus que celui pratiqué dans l’ancien, qui tourne autour de 3400 €. « Pour les maisons, il faut compter, dans le neuf comme dans l’ancien, 3000 €/m2. » Les dernières transactions de l’agence concernent notamment d’ailleurs deux fermes du Lauragais vendues entre 250.000 et 300.000 €. La clientèle, elle, se compose essentiellement de jeunes trentenaires qui vendent leur appartement à Toulouse pour passer sur le segment individuel en périphérie, et d’un public plus âgé qui se sépare de sa maison pour bénéficier du confort de la première couronne.

A 35 minutes de route de cette dernière, on rencontre Revel, petite ville de 9500 habitants classée parmi « Les plus beaux détours de France », « Les 100 plus beaux marchés de France » et « Les grands sites de Midi-Pyrénées ». Sans oublier le lac de Saint-Ferréol, en partie sur la commune, classé au Patrimoine mondial de l’Unesco. Cette Bastide médiévale ne manque de plus pas d’infrastructures : écoles, collège, lycée, hôpital avec maison de retraite, et même aérodrome qui fait aujourd’hui l’objet d’un projet d’aéroport d’affaires. Florence Biso, gérante de Hall Immobilier, couvre entre 10 et 20 km autour de la commune. Ex-spécialiste dans le bâtiment, elle propose systématiquement, « aux vendeurs comme aux acquéreurs, des plans de réagencement des biens ». Dans l’intra-muros, les prix des maisons de ville débutent à 150.000 € « en cas de travaux à réaliser », et grimpent jusqu’à 500.000 € pour des surfaces d’environ 300 m2 avec un bel extérieur. Aux alentours du centre, les villas des années 1960 se négocient entre 150.000 € et 180.000 € pour des surfaces comprises entre 80 et 110 m2. « Les T4 des années 1970-1980, eux, coûtent entre 170.000 et 180.000 €, tandis que les T5 des années 1990-2000 se vendent entre 200.000 et 250.000 €. » Au-delà d’1 km de Revel, on trouve quelques villas récentes de 150 à 170 m2 entre 300.000 et 350.000 €. Puis plus loin, des maisons d’environ 125 m2 avec terrain de 2000 m2 ou plus à 200.000-220.000 €. « Enfin, il y a les fermes qui offrent généralement entre 200 et 300 m2 habitables. Rénovées, elles se vendent 450.000 €. Sinon, il faut compter entre 200.000 et 250.000 €. »