L’est de Toulouse : entre ville et campagne

Secteur verdoyant aux portes d’une agglomération dynamique, l’est toulousain attire notamment des actifs tentés par une vie plus paisible tout en continuant à profiter des commodités. Illustrations à Castelmaurou, Verfeil et Quint-Fonsegrives.

Située à 12 km au nord-est de Toulouse, Castelmaurou (environ 4000 habitants) offre un environnement privilégié disposant de tous les agréments : écoles maternelle et élémentaire, nombreux commerces, accès rapide à l’A68, lignes de bus, station de métro à 10 minutes… « Nombreux sont ainsi les Castelmaurousiens et les habitants des alentours à travailler sur Toulouse », témoigne Carole Nespoulous, conseillère commerciale pour Castelmaurou Immobilier, agence spécialiste du secteur nord-est toulousain depuis 1994. « Toutefois, nous sommes sollicités par bien d’autres profils, des investisseurs aux retraités, étant donné la grande variété de notre offre immobilière. » Le marché, dominé par le segment individuel - de la maison de village jusqu’à la propriété - propose en effet aussi des appartements : « Pour exemple, nous avons récemment vendu à Gragnague un T3 récent de 62 m2 avec jardin à 163.000 € ». Autres transactions dernièrement réalisées par l’agence : une maison T5 à Lapeyrouse-Fossat de près de 140 m2 habitables sur 2200 m2 de jardin avec piscine à 390.000 €, et une villa T6 haut de gamme à Rouffiac-Tolosan de 250 m2 sur 1200 m2 de terrain également avec piscine à 780.000 €. « Notre portefeuille contient en outre une propriété ancienne de 200 m2 sur un parc de 5000 m2 à 730.000 €. » Côté foncier, enfin, un lotissement à Saint-Jean arrive en fin de commercialisation après un vif succès : « Les lots viabilisés de 1200 à 1600 m2 se sont négociés entre 170.000 et 200.000 € ». Ces prix sont aujourd’hui stables, « à l’exception des produits des années 1970-1980 nécessitant souvent des rénovations ».

A environ 10 km à l’est de Castelmaurou et une vingtaine de kilomètres de Toulouse, on croise Verfeil, agréable commune de moins de 3500 habitants bénéficiant également d’un accès à l’A68 et de la proximité du métro. Limitrophe avec le Tarn, elle abrite par ailleurs deux écoles et un collège. « Notre secteur séduit ainsi de nombreux Toulousains actifs qui décident de vivre à la campagne, dont des primo-accédants, mais aussi des retraités en quête d’une maison de famille », exposent Isabelle Ducoin et Marie-Bernard Combe, directrices associées de Verfeil Immobilier, agence fondée il y a une quinzaine d’années dont elles sont propriétaires depuis avril dernier. Couvrant jusqu’à 15 km autour de Verfeil, et notamment la zone en direction de Toulouse, elles proposent elles-aussi essentiellement des maisons, comme en témoignent leurs trois dernières ventes : « Une maison de village neuve de plus de 110 m2 habitables sur 700 m2 de terrain à 210.000 €, un presbytère à rénover de 200 m2 sur 1100 m2 de terrain avec vue sur les Pyrénées à 250.000 €, et une maison de maître de 260 m2 sur 2200 m2 de terrain avec piscine à 350.000 € ». Sur le segment collectif, « l’un des rares appartements de notre portefeuille est un loft rénové de 100 m2 à 190.000 € ». Localement, on trouve en outre encore des terrains à bâtir diffus : « Une parcelle de 1500 m2 se vend à partir de 100.000 €, tandis que 2500 m2 bien situés se négocient près de 160.000 € ».

Autre commune profitant de la proximité de Toulouse (moins de 10 km, soit 10 minutes de route du centre), Quint-Fonsegrives (près de 5000 habitants) constitue aujourd’hui un secteur de la première couronne toulousaine en plein développement (nouvelle clinique…). « Les tarifs sont ici relativement stables et élevés, voire comparables à ceux de certains quartiers toulousains », présentent Laurent Ferrieres et Catherine Ciamborrani, directeurs associés de Quint Immobilier, agence créée en 2013 uniquement présente sur Internet couvrant la première couronne immédiate, Toulouse centre (principalement la Côte Pavée) et le Lauragais. « Pour un appartement T2, il faut compter environ 150.000 €, alors qu’un T4/5 se commercialise 400.000 €. Pour une maison de ville, les prix oscillent entre 250.000 et 350.000 €, et entre 600.000 et 1,4 M € pour une propriété. Les biens les plus recherchés sont d’ailleurs les produits haut de gamme à partir de 500.0000 €, à l’instar de cette maison de 450 m2 offrant de belles prestations à 900.000 €. » Les biens aux alentours des 300.000 €, eux, se vendent rapidement « à condition qu’ils ne soient pas surévalués ». Une maison de 120 m2 a ainsi récemment trouvé acquéreur pour 320.000 €. Les clients de Laurent Ferrieres et Catherine Ciamborrani sont majoritairement des actifs plutôt aisés dotés d’une enveloppe de 250.000 à 1,2 M €.