L'immobilier à Pamiers : centre névralgique de l’Ariège
Yann Cohignac - 06 mai 2014
Ville la plus peuplée de l’Ariège avec plus de 15.000 habitants, Pamiers est un pôle économique dynamique et attractif qui profite notamment de la proximité du pays toulousain. L’immobilier, lui, y est très accessible.
Idéalement située à environ 45 minutes de Toulouse, 1 heure de Carcassonne, 1h30 de la mer et moins de 2 heures d’Andorre ou de l’Espagne grâce aux passages de l’A66 (L’Ariégeoise) et de la RN20, Pamiers constitue un véritable carrefour de communications. Une position attrayante, d’autant que le secteur entre ville et campagne jouit d’une belle vitalité économique, représentant ainsi un bassin d’emploi non négligeable (usine métallurgique Aubert et Duval, le plus gros employeur privé du département, usine de peinture Maestria, présence de nombreux commerçants et artisans…).
« Sans que l’on puisse encore parler de zone de repli, nous commençons à être sollicités par des personnes travaillant sur Toulouse qui sont attirées par les infrastructures et la tranquillité offertes ici », note Jean-Jacques Save, gérant de Century 21 SDI, la plus grande agence de l’Ariège (structure fondée en 1993 regroupant 19 personnes et couvrant jusqu’à 10 km autour de Pamiers). Concernant les maisons individuelles, qui constituent 80 % des transactions, le professionnel enregistre un prix de vente moyen de 128.000 €. « Cela correspond à un bien d’environ 120 m2 habitables. » Et pour les appartements, la moyenne s’établit à 57.000 €, soit un produit avoisinant les 70 m2. « Durant cette dernière décennie, de nombreuses résidences sont sorties de terre pour profiter de la défiscalisation des lois Robien et Besson. Nous allons donc assister très bientôt à un afflux massif d’appartements sur le secteur appaméen », fait savoir Jean-Jacques Save. Sa clientèle, composée pour moitié d’ouvriers et employés, est en grande majorité à la recherche d’une résidence principale. « Le marché étant baissier et pratiquant des tarifs très abordables, nous parvenons par ailleurs de nouveau à satisfaire les primo-accédants. »
Arnaud Garrigues, Ovidio Prenas et Karim Boukeroucha, respectivement gérant, directeur commercial et DRH de Immobilier GPB, sont également basés à Pamiers, et couvrent une zone allant de Toulouse à l’Andorre (jusqu’à Mirepoix à l’est, voire parfois même jusqu’à Carcassonne). Avec leurs six collaborateurs, ils se sont lancés dans l’aventure fin 2013 avec l’ambition de créer une à deux agences par an sur toute la région Midi-Pyrénées. « Notre positionnement : conseiller le client au maximum et privilégier le côté relationnel. » Leur portefeuille contient 90 % de biens vendus entre 30.000 € (de petits studios ou de petites granges à rénover et disposant d’un jardinet) et 300.000 €. « Au-delà, nous proposons de beaux biens à tous les prix, le plus cher atteignant quelque 12 M €. Nous chassons en fait les produits en fonction des demandes des acquéreurs, nous nous adaptons au mieux au marché. » Le foncier ? « Un terrain à bâtir d’environ 1000 m2 se négocie ici entre 40.000 et 60.000 €. Un tarif très intéressant : à Toulouse, la même surface se vend entre 130.000 et 200.000 €. » Etant donné leur large champ d’action, les trois associés ne notent pas de profils clients particuliers. « Nous constatons simplement que l’essentiel de la demande porte sur des budgets oscillant entre 100.000 et 200.000 € et que la clientèle étrangère, notamment britannique, a tendance à revenir sur l’Ariège. »