L’Isle-sur-La Sorgue, un caractère d’exception

De caractère, la belle vauclusienne n’en manque pas. Surnommée la « Venise Comtadine » et considérée comme la capitale de la brocante et de l’antiquité, l’Isle-sur-La Sorgue bénéficie d’une aura qui, au-delà des frontières, lui a permis de conquérir une vaste clientèle étrangère, sans pour autant perdre de son authenticité.

À 25 km d’Avignon et 70 km de l’aéroport de Marseille, l’Isle-sur-La Sorgue est nichée au pied du plateau du Vaucluse. Véritable ville-île, elle fait partie des incontournables de Provence. Son esthétique, son patrimoine historique, ses hôtels particuliers reconvertis en galeries d’art, ses pêcheurs, son climat… sont autant d’éléments qui jouent en faveur de son atmosphère si singulière. Le capital séduction de l’Isle-sur-La Sorgue est vaste et l’harmonie qui y règne entre les hommes et la nature, particulièrement remarquable.

Au sein de Janssens Immobilier, Franck de Mondésir concentre son portefeuille sur les biens de prestige, à L’Isle-sur-La Sorgue, mais aussi sur ceux des villes limitrophes comme Le Thor ou Pernes les Fontaines. « Sur ce cœur de marché, on peut distinguer trois profils types d’acquéreurs », affirme-t-il. D’abord, ceux, et ils sont nombreux, qui souhaitent s’extraire de la ville et profiter d’un mas à 5 minutes du centre. Ces clients-là sont, généralement, pourvus d’un budget compris entre 1 M € et 1,5 M €. Ensuite, les personnes plus âgées qui préfèrent s’installer en centre-ville pour plus de praticité avec des prix plus raisonnables, compris entre 500.000 € et 1 M €. Et enfin, sur un rythme plus lent, ceux qui décident de se lancer dans l’activité de maison d’hôtes, un marché de « niche », comme le qualifie le professionnel. Parmi ses dernières ventes, Janssens immobilier, partenaire du groupe Knight Frank, spécialiste de l’immobilier à l’international, compte deux très belles propriétés. Situées au Thor, elles ont séduit, l’une des clients belges et l’autre des clients canadiens, à un prix proche de 1,5 M €.

Initialement installée à Cavaillon, l'agence Immocial Transactions a pris ses quartiers à l'Isle-sur-la Sorgue depuis deux ans maintenant. Michèle Quay est heureuse de proposer à sa clientèle une diversité de biens allant de 80.000 € à 3.000.000 €. « Cela nous permet de satisfaire un grand nombre de demandes », précise-t-elle. Une demande actuelle qui porte surtout sur la maison d'environ 110 m² habitables avec trois chambres et qui se négocie entre 280.000 € et 350.000 €. La maison avec 4 chambres, quant à elle, nécessite un budget plus conséquent, compris entre 400.000 € et 500.000 €. Enfin, le mas, véritable produit phare, demeure « le coup de cœur » dont le succès ne décroît pas. A proximité de Gordes, l'agence a d'ailleurs réalisé la vente d'un mazet avec parcelle constructible au prix de 260.000 €. À Morières, une retraitée a acheté 320.000 € une maison de plain-pied de 110 m² avec 1200 m² de jardin. Immocial Transactions a également permis à un jeune couple d'acquérir la maison de ses rêves, à Cavaillon, avec 3 chambres sur 500 m² de terrain, au prix négocié de 224.000 €.

Pour Daniel Follain, responsable associé de l'agence Orpi-L’Orée de l’Isle, depuis mai 2012, « Le marché de l’Isle-sur-La Sorgue et de ses alentours est stable et la majorité des ventes concerne des maisons de 100 m2 à 130 m2 sur des parcelles de 500 m2 à 800 m2 ». Au centre-ville, une maison individuelle d’environ 150 m2 se négocie, généralement, autour de 370.000 €. Tout près de là, à Robion, l’expert vient de vendre une maison de village de 128 m2 avec une cour intérieure à 240.000 €. Concernant les appartements, surtout des 3 et 4 pièces, ils sont, pour la plupart, de construction récente, des années 1990 à 2005. Un client souhaitant vivre à l’année à l’Isle-sur-La Sorgue a ainsi investi dans un duplex de 90 m2, dans une résidence sécurisée, moyennant 268.000 €. S’il est situé en bord de Sorgue, d’une superficie proche de 80 m2, avec une terrasse et une vue sur la rivière, un appartement vaut alors entre 250.000 et 340.000 €. « Les clients les plus jeunes, des trentenaires, se positionnent sur les habitations aux prix les plus bas, tandis que ceux, plus âgés, qui cherchent à se rapprocher du centre-ville, vendent leur maison de campagne pour acquérir un appartement », conclut Daniel Follain.