La Baule et Pornichet : cure de jouvence

Radia Amar - 14 janvier 2022

À la faveur du télétravail, la région bauloise fait désormais figure de lieu de résidence privilégié pour des acquéreurs de plus en plus jeunes.

Comptant parmi les enseignes de référence à La Baule et dans la presqu’île Guérandaise, l’agence dirigée depuis 1985 par Françoise Beaulande a été créée en 1946. Intégrée au Groupe Hémon Camus, l’entreprise se consacre à la transaction de tous types de biens, mais jouit d’une expertise reconnue dans le domaine des demeures de prestige.

« Notre activité se concentre sur un périmètre qui s’étend de Saint-Marc au Croisic et comprend Guérande, ainsi que l’intérieur des terres. Les acquéreurs disposant des budgets adéquats se dirigent spontanément vers les biens situés en front de mer. Les quartiers proches de la plage et des commerces connaissent également un engouement marqué, dès lors qu’ils permettent de se déplacer à pied. Aujourd’hui, les villes de La Baule, Pornichet et Le Pouliguen sont soumises à un afflux notable de jeunes acquéreurs : la pandémie ayant favorisé le télétravail, les actifs en provenance de Paris, Nantes et Rennes saisissent l’opportunité de résider à l’année dans notre région privilégiée. Néanmoins, cette hausse prononcée de la demande fait face à une offre rare et une hausse significative des prix. À tel point que de nombreux biens trouvent preneurs parmi les acquéreurs en liste d’attente, avant même d’être proposés à la vente sur les supports habituels. Aujourd’hui, un bien ancien ayant bénéficié d’une rénovation de qualité se vend au prix du neuf, dans la mesure où les nouvelles constructions deviennent rarissimes. Les très beaux biens sont proposés aux environs de 18.000 €/m2. Dans la baie, la moyenne oscille autour de 11.000 €/m2.»

Françoise Beaulande - Beaulande Immobilier. (02 40 60 20 05)

Auparavant prisée par une clientèle comptant de nombreux retraités, La Baule connaît un regain de dynamisme notamment dû à la qualité de vie que la commune offre à ses résidents tout au long de l’année. Réseau indépendant implanté sur Nantes et la cote d’Amour depuis 1978, l’Office Régional Immobilier de Bretagne Atlantique dispose de 6 agences spécialisées dans la transaction, la location, la gestion et la commercialisation de programmes neufs. Gérant d’ORIBA, Laurent Loquet observe que la crise sanitaire a provoqué un afflux d’acquéreurs qui veulent quitter les grandes villes.

« Actuellement, la demande se concentre sur les maisons de 4 chambres, accessibles avec un budget de 400.000 à 600.000 €. Or ce type de biens s’avère très rare, sur notre marché. Les primo-accédants ont des difficultés à se loger avec des prix souvent élevés pour une première acquisition. L’augmentation des prix est manifeste, depuis trois ans, mais elle varie considérablement au regard de l’emplacement et des prestations offertes. Concernant le profil des acquéreurs et leurs attentes, les retraités souhaitent généralement se rapprocher du centre, après avoir vendu leur demeure. Ils privilégient les emplacements tels que le secteur de Lajarrige, le marché de La Baule et celui de Pornichet. En revanche, les familles se dirigent vers des quartiers résidentiels et proches de la plage tels que Sainte-Marguerite, Le Guézy, Escoublac et Saint-Marc-sur-Mer où les prix s’avèrent plus accessibles. Néanmoins, la rareté de l’offre est telle que la disponibilité des biens prime désormais sur leur emplacement. À titre d’exemple, nous avons récemment proposé à la vente une maison située à dix kilomètres de la plage, elle a trouvé acquéreur le lendemain.»

Laurent Loquet - Oriba Immobilier. (02 40 61 09 88)

Sur le marché du neuf, le spécialiste relève une demande forte face à une offre qui se raréfie.