La Baule, le renouveau

Radia Amar - 10 août 2021

Destination de villégiature fort prisée, la région bauloise séduit désormais de plus en plus de citadins qui ont la possibilité de travailler à distance.

Sous la direction de Laurence Monnier Le Naour, l’agence Paris - La Baule se consacre principalement à la transaction dans l’ensemble de la presqu’île de Guérande et bénéficie de la synergie avec l’enseigne parisienne Grégoire de Tours, établie dans le quartier de Saint-Germain-des-Prés et dirigée par son époux Jean-Louis Monnier depuis plus de 25 ans.

« Du Croisic à Saint-Marc, la demande porte essentiellement sur les biens situés en front de mer ou à proximité, tandis qu’à l’intérieur des terres, les acquéreurs témoignent d’un intérêt marqué pour les maisons isolées. Aux alentours de La Baule, nos clients cherchent des propriétés disposant d’un terrain - lorsque la superficie de ce dernier dépasse 1500 m², il est considéré comme grand, donc plus onéreux. Les appartements en étage élevé, ouverts sur la mer, ainsi que les maisons bauloises proches de la plage et des commerces constituent autant de valeurs sûres. »

Laurence Monnier Le Naour, Agence Paris - La Baule (02 54 41 04 00).

Selon la spécialiste, le ticket d’entrée pour un bel appartement de deux à trois pièces face à la mer est proche de 700.000 €.

« Habituellement, le marché local ne dispose pas d’une offre abondante. Tel est toujours le cas, mais, aujourd’hui, les rares biens disponibles trouvent preneur encore plus rapidement. Pour autant, notre marché demeure sain. Les biens qui sont affichés à des prix déraisonnables ne se vendent pas. En revanche, les acquéreurs savent reconnaître un bien aux prestations remarquables, en particulier ceux qui ont bénéficié de rénovations de qualité et permettent à leur futur propriétaire d’en jouir sans délai. J’ai l’habitude de dire qu’on n’achète pas à La Baule par hasard. Qu’ils soient Français ou étrangers, ceux qui deviennent propriétaires dans notre région connaissent l’agrément qu’elle offre en toutes saisons. Bien qu’il demeure incertain, le contexte actuel renforce le capital de séduction notoire de La Baule. »

Comptant parmi les enseignes de référence à La Baule et dans la presqu’île Guérandaise, l’agence dirigée depuis 1985 par Françoise Beaulande a été créée en 1946. Intégrée au Groupe Hémon Camus, l’entreprise se consacre à la transaction de tous types de biens, mais jouit d’une expertise reconnue dans le domaine des demeures de prestige.

« J’ai fait le choix de concentrer notre activité sur un périmètre qui s’étend de Saint-Marc au Croisic et comprend Guérande, ainsi que l’intérieur des terres. Les acquéreurs disposant des budgets adéquats se dirigent spontanément vers les biens situés en front de mer. Les quartiers proches de la plage et des commerces connaissent également un engouement marqué, dès lors qu’ils permettent de se déplacer à pied. Aujourd’hui, les villes de La Baule, Pornichet et Le Pouliguen sont soumises à un afflux notable de jeunes acquéreurs : la pandémie ayant favorisé le télétravail, les actifs en provenance de Paris, Nantes et Rennes saisissent l’opportunité de résider à l’année dans notre région privilégiée. Néanmoins, cette hausse prononcée de la demande fait face à une offre rare. À tel point que de nombreux biens trouvent preneurs parmi les acquéreurs en liste d’attente, avant même d’être proposés à la vente sur les supports habituels. »

Françoise Beaulande, Beaulande Immobilier (02 40 60 20 05).

La spécialiste relève une hausse significative des prix, en particulier au sein des emplacements les plus recherchés, à l’image du quartier Benoît.

« Aujourd’hui, un bien ancien ayant bénéficié d’une rénovation de qualité se vend au prix du neuf, dans la mesure où les nouvelles constructions deviennent rarissimes. Les très beaux biens sont proposés aux environs de 18.000 €/m². S’ils requièrent des travaux, ne disposent pas d’ascenseur ou ne bénéficient pas d’un emplacement de premier plan, leur prix peut s’établir aux alentours de 8.000 à 10.000 €/m². Dans la baie, la moyenne oscille autour de 11.000 €/m². »

Auparavant prisée par une clientèle comptant de nombreux retraités, La Baule connaît un regain de dynamisme notamment dû à la qualité de vie que la commune offre à ses résidents tout au long de l’année.