La Bretagne du nord au sud, un marché très actif

De la très balnéaire commune de Saint-Malo, en passant par le village médiéval de Dinan, jusqu’à Vannes située plus au Sud, la Bretagne est une région aux multiples facettes qui séduit tous les types d’acquéreurs.

Etrangers et locaux, investisseurs et primo-accédants, le marché immobilier des départements d’Ile-et-Vilaine, des Côtes-d’Armor et du Morbihan est équilibré et très dynamique. Sur certains secteurs la demande est même plus importante que l’offre. Nature, culture, transports, écoles et services, la Bretagne est une région où il fait bon vivre.

« Actuellement, nous avons de plus en plus de demandes de logements un peu parallèles. Comme les maisons bioclimatiques qui utilisent les ressources de l’environnement pour diminuer leur consommation d’énergie. Les maisons à ossature bois ou les yourtes remportent également un franc succès sur notre secteur » précise Jeanne Elisabeth Daugan de l’agence Armor Invest Immo. Située à La Vicomté-sur-Rance, à quelques kilomètres au nord de Dinan, cette agence familiale propose tous types de biens aux acquéreurs. « Un des produits très demandés en bordure de Rance est la petite maison indépendante en pierre avec un peu de terrain. Nous avons vendu tout dernièrement une maison de pays entièrement rénovée avec 1500 m2 de jardin à 250.000 € » précise la spécialiste. L’agence Armor Invest Immo travaille sur un large secteur. A la frontière du département de l’Ile-et-Vilaine et des Côte-d’Armor, celui-ci s’étend aussi le long de la Rance, de Dinan jusqu’à Saint-Malo. « Notre clientèle est internationale, parisienne ou locale. Généralement nos acquéreurs s’installent ici pour des raisons professionnelles ou familiales et recherchent surtout une qualité de vie. Nous avons aussi beaucoup de primo-accédants, des jeunes couples qui profitent des taux d’emprunt très favorables aux acheteurs. Notre marché est très dynamique. L’offre et la demande y sont à l’équilibre. Nous manquons à présent de maisons de pays ou contemporaines sur les bords de Rance et proches de Dinan » ajoute l’experte.

« En ce moment, on voit de nombreux Bretons d’origine qui se sont expatriés sur Paris ou dans d’autres régions, et qui souhaitent aujourd’hui revenir dans le sud de la Bretagne. Un véritable retour aux sources » décrit Christelle Beyet de l’agence Welkhomme à Vannes. Cette experte de l’immobilier travaille depuis presque 6 ans dans la capitale du Morbihan et ses environs. « Au niveau du littoral, notre marché est axé essentiellement sur de la résidence secondaire. En revanche, dans les terres et sur la commune de Vannes, nous retrouvons plutôt de la résidence principale » souligne la spécialiste. Au niveau de la 1e et 2e couronne de Vannes, les biens de prestige se vendent à des prix qui se situent entre 600.000 € et 1,3 M €. Pour les autres types de biens les prix varient entre 100.000 et 300.000 €. Tout dépend du quartier, celui de Vannes ouest est par exemple très coté. « Au niveau des appartements, les prix des biens de type T2 varient entre 70.000 et 85.000 €. Pour un T3 avec du cachet dans l’hyper-centre, il faut compter environ 180.000 €. Notre marché se porte très bien. La preuve en est, j’ai doublé mon chiffre d’affaire entre l’année 2015 et 2016. Et depuis 3 mois, nous remarquons une stabilité des prix ce qui augure un bel avenir pour notre secteur » précise Christelle Beyet.

« Le marché des maisons individuelles à Vannes et sa première couronne a un fort potentiel actuellement. La demande est même plus importante que l’offre » explique Hervé Ferreira de l’agence Laforêt à Vannes. Après un nouvel établissement situé en plein centre-ville, ce professionnel de l’immobilier et son épouse prévoient d’ouvrir deux autres agences sur les communes voisines d’Auray et Carnac. « A Vannes, il y a tous types de maisons aux architectures bien diverses : les néo-bretonnes, les nantaises, les traditionnelles et les contemporaines. Par exemple, sur le secteur Tohannic, il faut compter entre 400.000 et 600.000 € pour une propriété moderne et récente de 130 à 170 m2 de surface habitable. Sur d’autres secteurs comme le Conleau à proximité du port, les propriétés atteignent des prix bien plus élevés qui vont de 800.000 € à 2,6 M € » explique le directeur d’agence. Dans le centre-ville de Vannes, les maisons se font plus rares. Elles se trouvent généralement dans le quartier de la Madeleine et les prix pratiqués se situent entre 300.000 € et 600.000 €. « Concernant le marché des appartements, le bien le plus recherché est le 3 pièces de 60 à 70 m2 de surface, avec terrasse et situé dans un immeuble doté d’un ascenseur. Là, les prix atteignent les 200.000 à 240.000 € » détaille Hervé Ferreira. Récemment classée à la 12e place des villes françaises où il fait bon vivre, Vannes remporte un grand succès de la part d’une clientèle parisienne et d’autres régions. « Nous enregistrons ici plus de 1000 demandes de mutation par mois. Un chiffre important qui démontre l’engouement de notre secteur auprès des acquéreurs. L’état de notre marché est excellent. Actuellement, notre agence enregistre entre 140 et 150 demandes d’achat de biens immobiliers par mois. Les perspectives d’avenir sont très bonnes pour les 5 prochaines années, avec notamment de grands programmes de construction qui apporteront plus de 6000 appartements neufs » conclut Hervé Ferreira.

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