Lyon Rive Gauche

Les 3e, 6e et 7e arrondissements lyonnais constituent la rive gauche du Rhône. Offrant une qualité de vie de plus en plus paisible et agréable grâce aux nombreuses métamorphoses urbaines opérées par la municipalité, ils incarnent des adresses recherchées au sein de cette ville jouissant d’une dynamique exemplaire.

Le 6e arrondissement peut être qualifié de bourgeois. Chic et huppé, il abrite de larges avenues (boulevard des Belges, rue Duquesnes, avenue Foch, cours Franklin Roosevelt) ainsi que des places bordées par de beaux immeubles anciens et des hôtels particuliers. Ceux du boulevard des Belges possèdent pour la plupart une vue sur le parc de la Tête d’Or. Le 3e, abritant la gare Part-Dieu, bénéficie d’importants chantiers boostant son attraction. À l’horizon 2022, une nouvelle tour de 170 mètres de haut va voir le jour à deux pas de la gare de la Part-Dieu. Dessinée par l’architecte Dominique Perrault (le concepteur de la BNF) et réalisée par le maître d’ouvrage Vinci Immobilier, ce projet dont le permis de construire a été déposé en février, prévoit également la réalisation d’un hôtel 4 étoiles. Baptisée Tour Two, elle se composera de 43 étages. Présentant des prix inférieurs à ceux en vigueur dans le 6e, le 7e, compris entre le Rhône à l’ouest, le cours Gambetta au nord, le 8e à l’est et la commune de Saint-Fons au sud voit sa cote grimper depuis que ses berges ont été réaménagées, accueillant désormais des fontaines, des pistes cyclables ainsi que des péniches restaurants. La Métropole de Lyon s’est engagée à atteindre le chiffre de 1000 km de pistes d’ici à 2020 dans le cadre de son plan Modes Doux.

Installée dans le 3e arrondissement depuis novembre 2015, l’agence Stéphane Plaza Immobilier est spécialisée en transactions et en gestion de patrimoine sur l’ensemble de la rive gauche lyonnaise. « Après un ralentissement constaté lors de la période d’élections, notre activité est revenue à la normale dès la fin du mois de mai. Extrêmement tendu, notre marché se caractérise par une offre restreinte face à une demande soutenue, notamment pour des appartements du T2 au T4 dans des budgets situés entre 250.000 et 400.000 € » explique Eric Gallay, à la tête de l’agence. Face à cette pénurie de produits, de nombreux vendeurs n’hésitent pas faire grimper les prix lorsque leur bien se situe dans les secteurs les plus prisés. À titre d’exemple, le professionnel évoque la vente très récente d’un T3 de 52 m2 situé au 4e étage sans ascenseur d’un immeuble de la rue Vendôme. « Bien qu’il soit à rénover intégralement, ce bien s’est vendu 155.000 € en l’espace de 24 heures. »

« En effet, nous constatons une hausse de prix de 2 à 3 % sur ces secteurs. Certains propriétaires n’hésitent pas à présenter un prix encore au dessus du marché si leur bien possède le plus qui fait la différence : un dernier étage avec terrasse par exemple » précise Pascal Sauzay, responsable du pôle transaction au sein de la Régie Pédrini, entreprise familiale indépendante installée à Lyon depuis 1945. « Actuellement, un bien présenté au juste prix se vend entre un mois et un mois et demi en moyenne » souligne le professionnelle qui cite à titre d’exemple de ses biens en portefeuille sur ces secteurs, un T1 de 30 m2 à rénover situé secteur Masséna dans le 6e et présenté à 126.000 € ou encore un T3 de 70 m2 situé au 4e étage d’une copropriété de la rue Nicolaï dans le 7e, affiché à 210.000 €.