Nantes : un marché toujours aussi dynamique

Pauline Roman - 21 juin 2021

Nantes qui s’épanouit en bord de Loire, à 50 km de l’Océan Atlantique, offre une belle qualité de vie à ses habitants et séduit tout autant une clientèle extérieure désireuse d’en profiter. L’activité immobilière se maintient et, quand il s’agit d’acquérir une maison au centre-ville, les prix s’envolent parfois...

Ponctuée de nombreux espaces paysagers, Nantes possède un remarquable patrimoine architectural et fait partie du réseau des villes et pays d’art et d’histoire, animé par le ministère de la Culture. Chaque année, autour de deux millions de visiteurs foulent son pavé, appréciant notamment son centre historique préservé et piéton et ses somptueux monuments à l’instar du Château des Ducs de Bretagne.

C’est dans le quartier Saint-Donatien que Caroline Rondeau de l’agence Caroline Rondeau s’est installée il y a maintenant deux ans. Rejointe par sa fille, elle met à profit son expérience de douze ans dans l’immobilier au service de sa clientèle. Une clientèle hétéroclite, composée de locaux, ceux du quartier mais aussi de la Métropole Nantaise et de Parisiens, qui apprécie particulièrement le conseil et l’accompagnement personnalisé qu’elle propose.

« Bien entendu, la demande est forte actuellement sur les biens bénéficiant d’un extérieur. Balcon, terrasse ou jardin, les acquéreurs, qui ont déjà vécu deux confinements, privilégient désormais ce précieux espace de liberté et lorsque le prix est juste, ils ne négocient pas »,

Caroline Rondeau, Caroline Rondeau Immobilier (06 84 07 52 63).

précise Caroline Rondeau. Du T2 à la maison en impasse privée, l’agence travaille sur une large gamme de biens avec des prix au mètre carré qui vont de 3.500 € quand ils nécessitent une rénovation jusqu’à 6.000 € pour les biens réunissant des belles prestations et une bonne situation géographique. Ces derniers jours, le marché se stabilise, les acquéreurs sont moins dans l’urgence, ils sont raisonnables et prennent un temps plus long de réflexion. Les vendeurs aussi sont plus attentifs à notre vision du marché pour les prochains mois », note la professionnelle qui étend son offre sur la périphérie nantaise, tout autant attractive, où il est parfois plus aisé de proposer une maison et des espaces extérieurs tant prisés.

Pour Jean-Régis Albouy, gérant du cabinet Citya Immobilier, le constat est le même.

« C’est vrai que les prix ont augmenté depuis plusieurs mois, mais ils tendent désormais à se stabiliser. La demande reste très forte et on manque malheureusement de mandats ,

Jean-Régis Albouy, Citya Immobilier (02 40 48 75 40).

souligne-t-il. Cette demande, elle concerne avant tout un produit qui se fait rare : la maison dans le centre-ville. En effet, nombreux sont ceux qui cherchent ce type d’habitation, quel que soit son état d’ailleurs, et les listes d’attente se remplissent vite.

Les petits biens autour de 100.000 € sont, eux aussi, très recherchés, notamment par des investisseurs qui achètent des petites surfaces afin de les mettre en location, « Car le marché de la location fonctionne très bien », ajoute Jean-Régis Albouy. Autour de 150.000 €, ce qui correspond à un T2 ou T3, les projets d’achat ont besoin de murir et les délais de vente s’allongent un peu, alors que pour une maison, à partir de 500.000 €, la décision est très rapide.

« Récemment, une maison d’une vingtaine d’années, comptant environ 120 m² de surface habitable et un jardin de 300 m², a fait l’objet de trois offres différentes dans la même journée. Elle a finalement été vendue au prix de 780.000 € ». En parallèle, les biens qui se situent entre 200.000 € et 400.000 €, segment intermédiaire, se confrontent à des acquéreurs plus exigeants qui prennent le temps de comparer.