Nantes, une offre en augmentation

Principal pôle métropolitain du grand ouest, Nantes connaît au lendemain du confinement une reprise soutenue de son volume de transactions, marquée par un rééquilibrage entre l’offre et la demande.

La communauté urbaine de Nantes Métropole, composée de 24 entités, héberge plus de 600.000 personnes, dont 300.000 au sein de la localité-phare. Au XVe siècle, elle s’inscrit comme la capitale du Duché de Bretagne, que les mariages de la duchesse Anne contribuent à rattacher à la France. Au XVIIIe, le port de Nantes devient un haut lieu du commerce international, tandis que l’industrie se développe entre les XIXe et XXe, pour s’effacer au profit du tertiaire au dernier changement de siècle. Son territoire s’anime de part et d’autre de la Sèvre, de la Loire et de l’Erdre, l’une des plus belles rivières de France. Le réaménagement de l’Ile Feydeau, de la place Royale et du cours des Cinquante-Otages renforce la piétonisation. La ligne TGV Paris-Nantes est l’une des plus empruntées du pays depuis son lancement en 1989. Ils seraient autour de 8.000 Français à s’être installés à Nantes en 2019. Séduits par le cadre de vie et le dynamisme économique de la ville.

Spécialiste de la transaction, de la location, de la gestion et du syndic, l’agence Citya Mellinet dirigée par Jean-Régis Albouy intervient dans un périmètre centré sur Nantes et son agglomération mais qui s’étend jusqu’à Saint-Nazaire et la Vendée. « Au travers de nos deux cabinets, nous observons que 60% des acquéreurs sont des investisseurs qui recherchent en priorité de petites ou moyennes superficies, accessibles à partir de 180.000 €. Les 40% restant occupent le bien acheté et se dirigent vers des biens de plus grande superficie, disponibles à partir de 300.000 €. » Les quartiers les plus prisés : Nantes Centre, le quartier Zola qui connaît un bel essor, le secteur de la rue des Olivettes ainsi que les hauts de Saint-Félix/Place Canclaux/Mellinet. Auparavant marqué par la rareté des biens disponibles à la vente, ce marché connaît depuis le Covid un rééquilibrage du fait de l’afflux de nouvelles propriétés tandis que le nombre d’acquéreurs baisse. « Après le confinement, de nombreux propriétaires ont fait le choix de vendre leur bien afin d’acquérir des propriétés disposant d’un espace extérieur, à quoi s’ajoute le fait que la période estivale est traditionnellement plus calme - la véritable tendance sera plus claire au dernier trimestre. Ceci étant, j’ai toute confiance en la pérennité du marché de la transaction : nous progressons chaque année de façon constante, les prix se maintiennent et les taux bancaires demeurent bas. En outre, suite au déconfinement, la reprise a été immédiate, à tel point que nous avons recruté deux nouveaux négociateurs pour faire face à la demande. »

Professionnelle de l’immobilier depuis 2007, Marylène Marjoux s’est spécialisée dans la gestion locative, le syndic et la transaction au sein de l’enseigne Angelita’Immo qu’elle a inauguré à Nantes en début d’année. « Depuis le déconfinement, la demande a explosé pour les biens en rez-de-jardin ou disposant d’une terrasse ou d’un balcon. Un T2 qui répond à ces critères se négocie, selon son emplacement et ses prestations, autour de 200.000 à 300.000 €, avec une prédilection de la part des acquéreurs pour les quartiers Procé, Monselet, Guist’hau et Camus, soit les valeurs sûres du centre-ville. » La spécialiste accueille une majorité d’actifs quarantenaires ainsi qu’une part significative de retraités, mais très peu de jeunes primo-accédants. « L’offre demeure rare, les prix hauts et, depuis la crise sanitaire, de nombreux propriétaires qui logeaient en ville cherchent à s’en éloigner pour s’installer, idéalement, dans une maison en pleine nature. » Le phénomène touche également les citadins locataires qui préfèrent désormais vivre dans leur résidence secondaire hors de la ville et effectuer le trajet quotidien jusqu’à leur lieu de travail.

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