Nantes : vers l’accalmie ?

Radia Amar - 07 mars 2022

Porté par le dynamisme économique de la région Loire-Atlantique, le marché nantais a subi une hausse des prix encore accentuée par la crise sanitaire. Néanmoins, les courbes se stabilisent.

Engagé depuis 90 ans dans le développement du territoire, le Groupe CISN 44 accompagne ses clients à chaque étape de leur parcours résidentiel.

« Multispécialistes de l’habitat, nous exerçons trois grands métiers : bailleur social, promoteur immobilier et fournisseur de services - agences, syndic, gestion de biens - par le biais de nos agences immobilières implantées à Nantes, Saint-Nazaire et La Baule »

Matthieu Le Masne de Chermont - Groupe CISN 44. (02 40 40 25 00)

précise Matthieu Le Masne de Chermont, responsable de l’agence de Nantes.

« La crise sanitaire et les confinements successifs ont provoqué une prise de conscience chez la plupart d’entre nous, lesquels se sont traduits, sur le marché nantais, par un recentrage de la recherche sur les biens disposant d’un extérieur. Afin de répondre aux nouvelles attentes de nos clients, nous avons développé l’ensemble des outils numériques leur permettant d’effectuer des visites à distance et d’apposer leur signature électronique sur les documents requis. Désormais, les appartements de plus de 130 m² trouvent plus difficilement preneur, tandis que les acquéreurs élargissent le périmètre de leur recherche. L’hyper centre de Nantes demeure une valeur sûre, en particulier les quartiers ouest de la ville tels que Saint-Félix, Saint-Donatien, Sainte-Thérèse et Saint-Pasquier. Néanmoins, les demeures situées à proximité du littoral ont le vent en poupe - notamment à La Baule et Saint-Nazaire - ainsi que les biens disposant d’une pièce pouvant être dédiée au télétravail. Avant le début de la pandémie, les prix moyens oscillaient autour de 350.000 € pour les appartements et 600.000 € pour les maisons individuelles. Cependant, dans la région, les prix ont enregistré une hausse de l’ordre de 8 %, au cours de l’année écoulée. Pour autant, le marché nantais demeure marqué par une demande soutenue. »

Fort de plus de 80 agences, le Groupe AJP rayonne de Saint-Malo jusqu’à Bayonne, tandis que les agences AJP de Nantes se consacrent à la transaction, à la location, au syndic et à la gestion locative. À la direction du réseau, Sébastien Merlet observe que

« les effets du confinement sont toujours sensibles. Les acquéreurs cherchent en priorité des biens disposant d’un extérieur - ceux qui en sont dépourvus trouvent plus difficilement preneur. En outre, nos clients souhaitent disposer d’une pièce supplémentaire, laquelle leur permettra de travailler à distance. Pour accéder à un bien offrant de telles prestations, dans les secteurs nord et est de la ville, les prix avoisinent 3.200 €/m². Pour un appartement situé dans les beaux quartiers nantais, la fourchette se situe entre 4.000 et 4.500 €/m². Si l’offre demeure toujours inférieure à la demande, les acquéreurs prennent désormais le temps de la réflexion avant de se positionner. La phase de frénésie que nous avons connue au cours des trois dernières années s’est achevée aux alentours du mois de septembre 2021. Depuis lors, les négociations ont repris. Par conséquent, les prix se stabilisent - les produits qui manquent d’attractivité connaissent parfois une correction. Bien que les conditions d’accès au financement se soient durcies, les taux d’intérêt demeurent bas, au bénéfice des primo-accédants locaux. Par ailleurs, la dynamique économique de la Loire atlantique et, en particulier de la région nantaise, séduit un nombre croissant d’acquéreurs et d’investisseurs en provenance d’autres régions. Aujourd’hui, plus que les prestations offertes par un bien, son environnement s’avère décisif, dans la décision d’achat. »

Sébastien Merlet AJP Immobilier. (02 51 84 51 51)