Pornichet, vivante à l’année

Station balnéaire réputée voyant sa population se multiplier en période estivale, Pornichet et ses proches alentour séduit également bon nombre d’actifs et de retraités souhaitant s’y installer en résidence principale.

Alanguie sur les bords de l’Océan Atlantique, à 9 km de Saint-Nazaire et à 59 km à l’ouest de Nantes, Pornichet s’est développée au milieu du XIXe siècle avec le tourisme balnéaire. Le mot latin « portus » donne son nom à Pornichet dont le port était en effet « niché » derrière la pointe du Bé. Dès 1900, Pornichet prend son véritable essor et devient un important lieu de villégiature avec plus de 500 villas et près de 8.000 estivants chaque année. Fréquentée par des personnalités du monde des arts et de la littérature, Pornichet est souvent appelée la « plage des libraires ». Comme à La Baule, ici les villas de différents styles constituent un remarquable patrimoine architectural que l’on découvre le long de ses avenues. Bien que les résidences secondaires, dont d’originales villas en front de mer, constituent les deux tiers des habitations de la commune, bon nombre d’acquéreurs envisagent désormais de s’y installer à l’année, soit en résidence semi-principale.

« Les transactions que nous orchestrons sont équilibrées entre résidences secondaires et principales. Les dynamiques bassins d’emploi alentour, dont les chantiers de Saint-Nazaire et Airbus, offrent une belle clientèle de résidents à l’année, prêts à faire un peu de route pour offrir à leur famille une indéniable qualité de vie » souligne Laurent Loquet à la tête des 6 agences Oriba. (La Baule-les-Pins, Nantes centre, Priac-sur-Mer, Saint-Marc-sur-Mer, Pornichet centre et Pornichet Sainte-Marguerite). Expertes en transactions, locations et gestion depuis plus de 40 ans, ces agences offrent un large panel de biens d’habitation de toutes typologie. « Sur Pornichet le marché se caractérise par une offre inférieure à la demande, aussi bien pour les appartements que pour les maisons. En résidence principale, les jeunes actifs sont intéressés par des programmes neufs de qualité. À l’image d’une résidence que nous commercialisons actuellement située à 750 m de la gare. Les maisons mitoyennes réservées aux primo-accédants y sont disponibles à partir de 227.500 €. Une offre très attractive » explique le professionnel.

« En effet à Pornichet le marché est tendu » poursuit Stéphanie Coudray, de l’agence Stéphane Plaza installée 52 boulevard de la République depuis octobre 2018. « En résidence principale, une catégorie de notre clientèle : les couples de jeunes retraités, qui souhaitant quitter les grandes villes recherchent un agréable appartement situé à proximité des commerces. Un T3 bien situé s’appréhende avec un budget de départ de 380.000 acte en main » explique la professionnelle qui à titre d’exemple évoque la vente en une seule visite d’un T4 en bon état de 82 m2 avec balcon, situé secteur San Sebastien, vendu 351.000 € FAI. « Une vue face mer fait bien évidemment grimper les prix. À rénover, il est possible de se voir proposer un bien à partir de 5.200 € /m2 » Les actifs quant à eux privilégient souvent le secteur de Sainte-Marguerite qui offre d’agréables maisons familiales. Ils font face à une offre étroite et un budget de départ de 450.000 € est nécessaire pour espérer concrétiser ce projet.