Pyla-sur-Mer, un succès qui ne faiblit pas

Proche de la ville d’Arcachon, avec laquelle elle partage la lisière des quartiers des Abatilles et du Moulleau, et face au Cap Ferret, Pyla-sur-Mer est une station balnéaire très recherchée. Parisiens et Bordelais en sont particulièrement friands.

Le lieu a des allures de paradis... Pyla-sur-Mer a, en effet, tout pour plaire : d’un côté l’océan, de l’autre la forêt des Landes et, surtout, une atmosphère paisible. Localité exclusivement résidentielle, elle est composée en grande majorité de maisons à caractère secondaire. À la belle saison, les propriétaires prennent leurs quartiers et viennent profiter de moments exceptionnels sur les plages pylataises. La récente livraison de la LGV permettant aux Parisiens de rallier Bordeaux en 2h04 leur ouvre des perspectives encore plus larges, avec, sûrement, l’envie d’augmenter la fréquence de leurs séjours…

Gérant de l’agence Immobravo située à Arcachon, Jean-Christophe Bardot qualifie le marché pylatais de « porteur » avec des quartiers comme celui de Haitza bénéficiant de nouveaux aménagements autour du grand hôtel Ha(a)îtza et de l’attrait de l’incontournable hôtel restaurant la Co(o)rniche. Le Pyla séduit une clientèle aisée à la recherche d’une résidence secondaire susceptible de lui offrir une certaine quiétude. « C’est chose possible ici car les parcelles de terrain sont intéressantes et, sans trop de vis-à-vis, elle préservent l’intimité des résidents », poursuit le professionnel. Au Pyla, on distingue trois catégories de biens. L’entrée de gamme, aux environs de 700.000 €, correspond à une maison basquaise d’environ 140 m2 avec un terrain de 800 à 1000 m2, située dans le haut Pyla. La villa plus contemporaine, d’environ 150 à 200 m2, sur un terrain de 1000 m2 avec piscine, sans vue sur le bassin mais pas trop loin, constitue la gamme intermédiaire, entre 1 M € et 1,2 M €. Enfin, le nec plus ultra, c’est une maison de plus de 200 m2, en première ligne, avec un accès privé sur l’océan qui se négocie autour de 4 millions d’euros, voire au-delà selon les prestations. Ces dernières sont rares. Les acquéreurs, des Parisiens, des Bordelais et quelques étrangers, n’hésitent pas à raser une maison basco-landaise vieillissante pour construire en lieu et place une villa moderne. « Le parc immobilier monte ainsi en gamme », conclut Jean-Christophe Bardot.

Marina Tonneau, présidente des trois agences Coldwell Banker situées respectivement au Moulleau, à Bordeaux et au Cap Ferret, connaît parfaitement le secteur. « Au Pyla, le marché est toujours très actif. Depuis le début de l’année, nous avons déjà réalisé une cinquantaine de ventes ! », introduit-elle, « et la moyenne de nos ventes se situe autour du million d’euros ». Pour exemple, cette maison traditionnelle de 150 m2, à rénover, bâtie sur un terrain de 1000 m2, sise au Moulleau, soit à la lisière du Pyla, qui a séduit des Parisiens au prix de 1.130.000 €. « Ce type de bien est exactement ce que la majorité des clients recherche », poursuit Marina Tonneau. Si les acquéreurs sont prêts à engager de gros budgets pour une résidence secondaire, c’est pour plusieurs raisons. D’abord, bien sûr, pour profiter de cette superbe station familiale, de ses plages et de ses activités nautiques et troquer sa voiture contre un vélo. À Pâques, l’été et jusqu’à la Toussaint, la population augmente ainsi considérablement. Mais surtout, les perspectives d’avenir du marché immobilier sont telles que les propriétaires actuels conservent la garantie d’un capital fiable. Marina Tonneau le formule d’ailleurs très bien : « Le marché s’organise autour de la rareté, c’est pourquoi les prix restent soutenus et la demande ne faiblit jamais ».

Christophe Vaissié, directeur associé de Barnes sur le Bassin d’Arcachon, s’est spécialisé sur le secteur de la première ligne au Pyla, des biens avec vue mer ou proches de la plage. Passionné par son métier, il a très à cœur de bien accompagner ses clients, de leur expliquer le marché, de les conseiller et, bien sûr, de les aider à trouver le bien qu’ils recherchent. Des valeurs primordiales chez Barnes qui vient d’ouvrir une nouvelle agence à Arcachon, sur le front de mer, afin de satisfaire davantage de futurs acquéreurs. « Au Pyla, nous avons la chance d’avoir un marché stable et sûr. La demande est toujours très forte et nos clients demeurent exigeants, à juste titre », affirme Christophe Vaissié. « Ici, le luxe, c’est l’emplacement et le potentiel du bien », ajoute-t-il. Depuis le début de l’année, l’agence a vendu de nombreuses villas entre le cercle de voile et la Co(o)rniche. Vers le Moulleau, la plage a ses adeptes, tandis que vers la Co(o)rniche, c’est la position dominante qui séduit les nouveaux propriétaires. « Le Pyla bénéficie, en effet, de différentes ambiances et chacun y trouve ce qu’il aime. De plus, nous collons parfaitement à la tendance healthy et sportive de notre époque. L’environnement est serein, tous les sports nautiques sont accessibles, tout est facile et à portée de mains ! », s’exclame Christophe Vaissié. Les Français d’autres régions, les expatriés, les étrangers venant de Londres, de Dubai, de Singapour, de Belgique ou de Suisse, tous veulent un pied-à-terre au Pyla et cela n’est pas étonnant…

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