Strasbourg, ces quartiers tant demandés

Johnny Iticsohn - 20 mai 2016

Centre culturel, ville internationale et étudiante, ce ne sont pas les atouts qui manquent à Strasbourg. Le chef-lieu de la région Alsace-Champagne-Ardenne-Lorraine est un secteur très demandé et en constant développement.

Autrefois faubourg populaire, le Neudorf est désormais un des quartiers les plus demandés de Strasbourg, proche du cœur de l’agglomération, comme l’explique Hadrien de Brosses, responsable de l’agence Le Palatin. « Depuis environ 5 ans, le quartier du Neudorf monte. Les prix sont abordables, l’ambiance est populaire, c’est très recherché, surtout par les trentenaires. » Ces primo-accédants y trouvent parfois des maisons de ville et des appartements. Typiquement, ce bien de 90 m2 situé au 5e et dernier étage, à proximité du tram, dispose de 3 chambres avec climatisation et d’un garage pour 2 véhicules. Le tout est proposé au prix de 280.000 €. Le parking est un des arguments de vente les plus implacables du Neudorf, en moins de 5 ans, le nombre de places de stationnement a diminué de 30% dans le quartier ! « A Strasbourg, l’hyper-centre est très demandé : c’est à proximité de tout et il y a peu de biens. On en vend quand même, mais le parc immobilier est plus ancien et les prix sont supérieurs à une bonne partie de la ville. » C’est le cas de ce 3 pièces de 69 m2, qui offre une vue dégagée sur la Place Kléber. Au 3e étage, il comporte 2 chambres et un séjour. Il est vendu à 330.000 €.

Avec le centre-ville de Strasbourg, les secteurs du Contades, de l’Orangerie et de la Robertsau restent très cotés. « Notre clientèle est très avertie et gère ses démarches avec un cahier des charges très précis » explique Catherine Chevreux gérante de l’agence immobilière Catherine Chevreux « nous sommes implantés à l’Orangerie, au cœur de notre cible, et sélectionnons nos biens selon les critères réels du marché avec un positionnement moyen/haut de gamme. Ces quartiers restent des valeurs sûres avec des tarifs stables malgré la conjoncture économique des dernières années. Ils sont prisés pour la stabilité du marché, l’esthétique architecturale des biens, comme par exemple les appartements bourgeois situés dans des immeubles de caractère début du siècle, d’une superficie de 200 m² environ, avec hauts plafonds, des parquets chevrons, et dont les tarifs varient entre 3200 et 4000 €/m² en fonction des prestations. Le centre-ville, très hétéroclite, propose également des biens d’exception. Nous avons actuellement un appartement de maître avec une vue sur l’Ill, entièrement restauré par des artisans chevronnés, représentant 200 m² au prix de 1.470.000 €. La Robertsau, reliée au centre ville directement par le TRAM, intéresse les acquéreurs pour le confort de vie « de la campagne en ville », avec un panel de maison de 300.000 à plus de 1 M €. Si Strasbourg est depuis longtemps une ville attractive en Alsace, Catherine Chevreux a constaté un nouveau phénomène ces derniers mois : « nous avons des habitants de toute la région qui installent leur famille à Strasbourg afin d’agrémenter leur confort de vie au quotidien par les attraits culturels et scolaires de la ville, et de capitaliser sur un investissement plus fiable. » Des arguments qui peuvent les inciter à acheter par exemple cette maison de 200 m² entièrement rénovée avec piscine et jardin arboré à proximité des écoles et des commerces pour un budget de 1.495.000 €. « Nous constatons depuis le début d’année que la marché sur ces secteurs reste porteur. Notre portefeuille produit, en adéquation avec le marché, nous permet de répondre à notre clientèle habituelle locale et à cette strate de nouveaux prospects. »