Uzès, l’incontournable Gardoise

En 2008, la charmante Uzès a obtenu le label « Ville d’Art et d’Histoire ». Un titre bien mérité au regard du riche patrimoine dont elle a hérité et qu’elle continue d’entretenir pour le plus grand plaisir de ses visiteurs et de ses résidents.

A 32 km d’Alès, 40 km d’Avignon et 25 km de Nîmes, Uzès est facile d’accès par l’autoroute, le train ou même l’avion. De plus en plus de résidents secondaires s’y établissent et sont com­blés par le cadre de vie exceptionnel que la ville offre. Une ville vivante, en toute saison, avec toutes les commodités.

Depuis le début de l’année, le marché immobilier connaît une bonne activité. C’est ce que constate Hervé de Maulmont, directeur au sein de l’agence Catherine Labruyère : « Le contexte économique est favorable et, depuis quatre mois, nous notons même une légère augmentation du prix moyen au mètre carré ». Autre fait marquant : le regain d’intérêt pour la résidence secondaire. Belges, Anglais, Suisses, Australiens et Néo-Zélandais, qui constituent environ 75 % de la clientèle de l’agence, se positionnent pour profiter de la tranquillité et de l’authenticité du secteur. Ici, les ventes concernent essentiellement trois types de biens. D’abord, des petites maisons de ville, aux alentours de 150 m2, avec 3 ou 4 chambres, une terrasse et, idéalement, un petit jardin, pour environ 450 000 €. Puis, le mas traditionnel qui fait toujours l’objet d’un engouement considérable. Orienté sud, d’une surface habitable de 200/ 250 m2, sur un terrain compris entre 2000 et 6000 m2, il vaut entre 3000 et 3500 € le mètre carré. Enfin, Uzès recèle de très grosses propriétés, pour des budgets qui dépassent bien souvent 1,5 M €, comme cette propriété du quartier de la Lauze, contemporaine et proche du centre historique qui a séduit des Suisses. « Ce quartier est très recherché car, pour construire, le minimum de terrain requis est de 2400 m2. On a ainsi de très belles propriétés, confidentielles et bien placées. D’autant plus qu’un grand chef vient de s’installer au restaurant l’Artémise, chemin de la Lauze », se réjouit Hervé de Maulmont.

Aurélia Vincens de l’agence Terres du Sud se réjouit, elle aussi, d’un marché en plein regain de dynamisme. « Beaucoup de clients attendaient les élections présidentielles pour concrétiser leur projet immobilier », affirme-t-elle. « Désormais, les demandes sont de plus en plus nombreuses. » Le budget moyen ? Entre 300.000 et 400.000 €. À ce prix, Parisiens, Suisses et Belges, qui constituent la majorité de la clientèle de l’agence, s’offrent une villa d’environ 100 m2 dans un environnement agréable. Ceux qui peuvent investir davantage choisissent une maison en pierre avec jardin piscinable ou mieux encore : le très recherché mas avec terrain dans un rayon maximum de 10 km, entre 600.000 et 800.000 €, voire au-delà. Dans cet ordre de prix, l’agence vient justement d’orchestrer la vente d’une très belle maison récente de 190 m2 habitables, construite avec des matériaux nobles et clôturée d’un mur de pierres sèches, à 4 km d’Uzès. Agrémentée d’une piscine, d’un terrain de 1500 m2 et d’une vue dégagée, elle a conquis des Belges qui l’ont payée 790.000 €. En moins d’une semaine, elle a vendu un tout autre type de bien particulièrement intéressant : un appartement de 77 m2, en plein cœur d’Uzès, au prix de 220.000 €. Situé dans une maison ancienne divisée en deux, celui-ci, en rez-de-jardin, proposait un espace extérieur privatif de 125 m2 et répondait exactement au désir de pied-à-terre émanant de personnes venant du nord. « Avec le TGV qui met Paris à seulement 2h40 d’Uzès, la résidence secondaire s’est fortement développée et favorise des allers et venues plus fréquentes, car Uzès est une ville au climat privilégié qui vit toute l’année et les gens veulent en profiter au maximum. C’est sûrement pour cela que nous avons maintenant davantage de clients qui abandonnent leur projet initialement prévu dans le Luberon pour venir chez nous », conclut la professionnelle.