Aix et ses alentours, un marché stable
Radia Amar - 13 avril 2016
Boosté par une attractivité économique et culturelle, le marché aixois - intramuros et en périphérie - semble maintenir ses prix à la hausse surtout sur le segment haut de gamme. Rien de bien étonnant pour cette ville phare de Provence, synonyme d’une adresse de charme et d’un investissement sécurisé et pérenne, même en périphérie.
Installée depuis 2012 à Châteauneuf le Rouge, l’agence AT Home dirigée par Florence Leze est spécialisée dans la transaction de villas anciennes et neuves ourlant Aix sur les communes de Châteauneuf, Peynier, Gardanne, Rousset, Trets, Peyrolles-en-Provence, Meyreuil, Mimet, Bouc-bel-Air, Rognes, Rousset... « Aujourd’hui la clientèle majoritairement composées de familles de mutés dans la région et de retraités, fait face à une offre plutôt restreinte » confie la professionnelle, également experte en immobilier. Le parc immobilier devient vieillissant, la plupart des biens sur le marché sont des constructions datant des années 1975 à 1985. « Peu attractives, elles séduisent moyennement et si elles ne sont pas affichées au prix du marché, elles peuvent rester de longs mois voir plus sans trouver acquéreur » précise la spécialiste insistant sur l’importance de présenter un bien à son juste prix dès le départ. « En revanche, les maisons ayant été rénovées dans l’air du temps se vendent immédiatement » explique Florence Leze dont les clients sont majoritairement dotés de budgets oscillant entre 450.000 et 650.000 €.
« Le marché aixois reste attractif de part son dynamisme économique, multi-culturel et sa position géographique. Les acheteurs sont aussi rassurés dans la mesure où les prix restent stables ou en légère augmentation pour les biens de qualité. Les pouvoirs publics entretiennent cette tendance par une politique d’urbanisme ambitieuse, équilibrée et non spéculative » poursuit Marc Fabre de l’agence FIP- Fabre Immobilier Prestige créée fin 2014 et implantée au cœur du quartier des Pinchinats à Aix-en-Provence et proposant des biens d’exception dans le périmètre aixois, notamment au nord, sur les quartiers des Pinchinats et de l’hyper-centre et les communes du Tholonnet, Puyricard, Célony. « Notre clientèle est essentiellement composée de cadres et cadres supérieurs, séniors et familles recomposées à hauts revenus. Certains établissements scolaires, disposant de sections internationales (Collège Mignet, Lycée de Luynes, EBS...), facilitent l’intégration des anglo-saxons et alimentent l’attractivité de la ville et ses alentours » précise le spécialiste dont le cœur de marché se compose de biens évalués entre 700.000 et 1,2 M €. « La difficulté est d’estimer les biens que nous confient nos vendeurs, au prix du marché et de sélectionner attentivement nos acheteurs potentiels. Nous travaillons un nombre de mandats modeste, essentiellement sur une base d’exclusivité, afin d’offrir le meilleur service. » Les ventes récentes et négociations en cours attestent que les prix de l’hyper-centre d’Aix-en-Provence restent élevés, entre 5500 €/m2 et 6.500 €/m2. Les ventes de maisons de caractère de plus de 200 m2 avec des terrains inférieurs à 2500 m2 mais nécessitant des travaux, sur les quartiers recherchés de Puyricard ou Célony se négocient entre 3500 et 4000 €/m2. Les maisons offrant de belles prestations, sans travaux et trônant dans un environnement de qualité peuvent se négocier entre 4500 et 5500 €/m2. Quant au très haut de gamme et biens d’exception, sur les quartier des Pinchinats et de la commune du Tholonet, le prix semble uniquement dicté par la rareté du produit, son emplacement, et ses prestations.