L’Etang de Berre et ses alentours

Territoire des Bouches du Rhône, les communes ourlant l’Etang de Berre forment un site industriel majeur de la région. L’habitat y est diversifié et offre un attractif rapport qualité/prix pour le département.

Véritable petite mer à l’intérieur des terres provençales, l’Etang de Berre trouve son origine lors de la remontée des eaux des dernières glaciations. L’étang principal, complété par l’étang de Vaïne à l’est et l’étang de Bolmon au sud-est s’étire sur 20 km de long et 16,5 km de large. Il est bordé par Istres, Miramas, Saint-Chamas, Berre-L’Etang, Rognac, Vitrolles, Marignane, Châteauneuf-les-Martigues, Martigues et Saint-Mitre-les-Remparts. Des communes bien desservies en infrastructures routières et aéroportuaires, abritant de nombreuses grandes entreprises industrielles créant un bassin d’emploi majeur du département. La plupart de ces communes sont en pleine expansion, fortes de politiques de la ville boostant la densification péri-urbaine ; et des projets de grande envergure, à l’image du Village des Marques à Miramas - un centre commercial d’usine à ciel ouvert de plus de 20.000 m2 - contribuent à faire rayonner ce territoire prisé par les actifs locaux.

« L’ensemble des communes jouie d’une belle dynamique. L’année 2015 s’annonce meilleure que les précédentes » déclare Gilbert Galban, gérant des agences Azur Immobilier d’Istres et de Miramas, et Président du fichier AMEPI local. A Istres, la population a quadruplé ces 20 dernières années. La base aérienne demeure le principal pourvoyeur d’emplois, et les constructions neuves fleurissent ici et là. « Istres bénéficie d’un engouement de la part de nombreux mutés en provenance du Havre ou de Lyon. Cadres dans l’aéronautique ou la pétrochimie, ils sont en quête d’une agréable maison familiale » souligne l’expert. Istres a souvent la préférence de ces acquéreurs pressés d’emménager. « Si un bien possède deux de leurs trois principaux critères, ils n’hésitent pas à faire des concessions » précise le professionnel. Avec un budget oscillant autour de 230.000 €, ils peuvent prétendre à un pavillon de 85 m2 avec un petit jardin et un garage. Les villas plus cossues et dont les terrains agrémentés de piscine sont plutôt proposées à 270.000 €. Quid des appartements ? Que ce soit Istres, Martigues, Miramas ou Salon, les programmes neufs séduisent les primo-accédants pouvant prétendre du PTZ (Prêt à Taux Zéro) mais aussi les actifs locaux et quelques investisseurs préparant un patrimoine en vue de leur retraite. Ces résidences sont commercialisées entre 3000 et 3300 €/m2.

Plus en retrait, le secteur composé des Pennes Mirabeau, de Bouc-Bel-Air, de Cabriès et Calas incarne également un environnement choisi par de nombreux actifs d’Eurocopter, Sagem ou encore le centre de recherches Cadarache installé à Saint-Paul-lès-Durance. « Notre clientèle apprécie particulièrement Les Pennes Mirabeau offrant un cadre verdoyant, l’ensemble des commodités et une taxe foncière peu élevée. En dépit de certains quartiers troublés par quelques nuisances dues aux lignes haute tension, aux trajectoires aériennes et à l’autoroute toute proche, les biens de qualité trouvent preneurs » explique Fabien Soria, gérant de l’agence Home Shop. Les villas d’environ 220 m2 sur des terrains de 500 m2, situées au sein du quartier de la Citée Haute en Provence se négocient entre 370.000 et 450.000 €. Celles situées secteur Barnouins, spacieuses et agrémentées d’une piscine peuvent facilement être vendues autour de 700.000 €, surtout si elles affichent une architecture californienne à l’image de cette impeccable unité récemment vendue par Home Shop à un cadre supérieur qui a déboursé près de 750.000 € pour cette adresse contemporaine.