La Teste de Buch, un patrimoine exceptionnel
Pauline Roman - 23 octobre 2017
Au sud du Bassin d’Arcachon, La Teste de Buch comporte trois grands secteurs urbains : le bourg traditionnel de La Teste-centre, le village nautique de Cazaux et la station balnéaire de Pyla-sur-Mer. Tout autour, la nature offre des paysages étonnants dont ne se lassent pas ses résidents.
Virginie Irigoin, responsable de l’agence Carnot, salue un marché dynamique : « 2017 s’avère une excellente année pour La Teste de Buch qui a su devenir un marché à part entière. Car, avant, la ville était surtout un marché de report d’Arcachon ». Les demandes affluent et les biens viennent à manquer. Le marché est toutefois très varié, tant au niveau des produits que des prix. La Teste abrite des petites maisons, type longères, à rénover, autour de 200.000 €, des maisons contemporaines de 3 ou 4 chambres, avec jardin et garage entre 400.000 € et 500.000 €, mais aussi beaucoup de programmes neufs dans l’hyper-centre où les T2 avec parking et balcon valent environ 200.000 € et les T4 environ 400.000 €. Récemment, l’agence Carnot a, d’ailleurs, vendu un T2 en VEFA à un primo-accédant, dans une jolie résidence, avec parking sécurisé et balcon, au prix de 190.000 €. On trouve également quelques biens de luxe tels des maisons en toit-terrasse d’environ 200 m2 qui suscitent un bel engouement et coûtent environ 800.000 €. Enfin, dans le quartier très recherché du port, des maisons en ossature bois d’une superficie comprise entre 160 et 200 m2 nécessitent un budget équivalent. « Si nos clients sont essentiellement Bordelais et Parisiens, d’autres viennent de Haute-Garonne ou des Landes et depuis peu, on assiste à l’arrivée de Marseillais qui veulent continuer à profiter d’une situation privilégiée tout en bénéficiant d’une qualité de vie plus élevée et surtout, de davantage de sécurité », précise Virginie Irigoin.
Au sein de l’agence Ateliers Lofts & Associés, Carmen Milcent et ses collaborateurs sont spécialisés dans les biens atypiques. « Grâce à leur culture architecturale, tous les membres de notre équipe ont une vraie exigence sur les produits qu’ils rentrent en agence. Ils répondent ainsi aux demandes d’une clientèle avertie », affirme la gérante. Une clientèle qui tend à s’élargir avec, depuis un an et demi, l’arrivée de nouveaux entrants grâce à la LGV. « Beaucoup de familles jeunes qui viennent de Paris ou de la région parisienne cherchent, autant sur Bordeaux qu’ailleurs sur le bassin, et bien entendu sur La Teste avec des budgets confortables, parfois déséquilibrants pour le marché. Le marché testerin est alors fluctuant et il est particulièrement difficile de parler de prix moyen », poursuit Carmen Milcent. Parmi les biens les plus demandés : les maisons d’architecte, les terrains ou les maisons à détruire. Les pavillons traditionnels ont moins de succès. La professionnelle évoque également les maisons de pêcheurs que l’on trouve, près du port, dans le quartier des Canelots. Dans ce quartier, l’agence a récemment vendu « un bien très bassin d’Arcachon » : une maison en bois, d’environ 210 m2, avec 4 chambres, un terrain de près de 600 m2 et une piscine d’eau naturelle. Son prix ? 765.000 €. Les testerines mises en vente sont souvent à rénover. L’agence vient cependant d’en vendre une, entièrement rénovée par un architecte. Dans le centre, cette petite maison de 140 m2 sur un terrain d’environ 800 m2 avec piscine a couté 630.000 € à ses acquéreurs. Quant au quartier du Pyla, « Il faut le dissocier de La Teste », précise Carmen Milcent, tant son marché, principalement secondaire, est différent.